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Violences sexuelles : « N’en parle pas qu’à ton cheval »

  • L'Affiche de la campagne d'information de la Fédération française d'équitation
    L'Affiche de la campagne d'information de la Fédération française d'équitation
Les témoignages récents qui dénoncent les violences sexuelles dans le sport se multiplient. La Fédération Française d'Équitation souhaite à ce titre participer activement à la prévention et à l’accompagnement des victimes de violences sexuelles et lance sa campagne de sensibilisation « N’en parle pas qu’à ton cheval ». Une cellule d’écoute a été créée : victime, témoin ou rapporteur, contactez la cellule d’écoute au 0800 730 890. D'autres moyens ont été mis en place pour aider les victimes à s'exprimer. Voir ci-dessous.

À travers ce message, la FFE souhaite assurer son soutien, son écoute et son accompagnement aux victimes de violences sexuelles. Elle souhaite également sensibiliser les différents acteurs du monde de l’équitation.

La FFE souhaite faciliter l’expression de la parole des victimes et se mobilise pour assurer la transmission des faits qui lui seront remontés aux pouvoirs publics. Elle s’engage également à orienter les victimes vers des acteurs compétents en matière d’accompagnement. Le pouvoir de police ou de justice relevant exclusivement des prérogatives de l’Etat.

La FFE propose un accompagnement aux victimes de violences sexuelles. Dans ce cadre, plusieurs mesures sont mises en place pour faciliter les démarches et la prise de parole des victimes, témoins et rapporteurs.

Une cellule d’écoute dédiée :
La FFE met une cellule d’écoute à disposition des victimes ou témoins de violences sexuelles. Une équipe de psychologues formés garantit un traitement anonyme des échanges. Victime, témoin ou rapporteur, peuvent contacter la cellule d’écoute au 0800 730 890.

Un formulaire :
Dans certaines circonstances, l’écrit facilite l’expression.
Une fiche de signalement permet de collecter les informations indispensables à une bonne prise en compte du signalement.

Pour prendre en charge les victimes, et pour que les procédures aboutissent, les éléments recueillis doivent être collectés avec précision et méthode. En effet, si la prise en compte de la parole des victimes est une priorité, elle ne constitue pas une preuve aux yeux de la loi et la présomption d’innocence est un principe fondamental de la justice de la république.

C’est pourquoi la FFE encourage toute personne victime ou témoin d’un cas de violences sexuelles à apporter des informations précises, qui permettront de saisir les pouvoirs publics.

D’autres institutions interviennent en cas de signalement de violences ou d’abus sexuels. La prévention et le traitement de ces faits impliquent des compétences et des responsabilités définies par la loi et qui sont partagées par plusieurs acteurs.

  • Les services de l’Etat et notamment ceux qui sont sous l’autorité du ministère des Sports et des préfets ont pour vocation d’assurer la police administrative. Cela consiste principalement dans ce domaine à s’assurer de l’honorabilité des encadrants sportifs.
  • La police nationale, la gendarmerie et la justice sont chargées d’enquêter puis le cas échéant de juger les auteurs de faits constituant une infraction, un délit ou un crime sanctionné par le code pénal.
  • Différents acteurs sont susceptibles d’intervenir dans le cadre de l’accompagnement des victimes. Les avocats ont vocation à accompagner les démarches et la procédure sur le plan juridique. Les acteurs du champ du soutien psychologique (psychologue, psychiatre, etc.) sont des professionnels spécifiquement formés pour accompagner les victimes faisant face à ces situations. 

Vous pouvez également utiliser directement le service mis en place par l’Etat : 

https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/Infos-pratiques/Signalement-des-violences-sexuelles-et-sexistes

IMPORTANT
Vous êtes informé que toute déclaration délibérément fausse ou partiellement inexacte est susceptible de constituer notamment une infraction de diffamation et/ou un délit de dénonciation calomnieuse.

10/02/2020

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