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Stage CCE à Verrie : dans les pas de Thierry Touzaint

  • Nicolas Touzaint se prépare pour sa reprise au Grand National avec l’équipe Maximat Royal Horse
    Nicolas Touzaint se prépare pour sa reprise au Grand National avec l’équipe Maximat Royal Horse
Il est 9h00 sur le terrain de cross de l’hippodrome de Verrie. Karim Florent Laghouag revient de l’un de ses parcours d’entraînements, les chevaux du Cadre Noir arrivent avec le camion de l’ENE, Maxime Livio se prépare à enchaîner les chevaux…

9h30, la voiture du sélectionneur national arrive succédant à celle de Jean-Pierre

Il est 9h00 sur le terrain de cross de l’hippodrome de Verrie. Karim Florent Laghouag revient de l’un de ses parcours d’entraînements, les chevaux du Cadre Noir arrivent avec le camion de l’ENE, Maxime Livio se prépare à enchaîner les chevaux…





9h30, la voiture du sélectionneur national arrive succédant à celle de Jean-Pierre Blanco. Nathalie Müll, directrice sport de l’IFCE, les accueille et les accompagne sur le tour qu’ils s’apprêtent à faire en suivant les athlètes à cheval. C’est la dernière journée du stage fédéral. « Nous avons réparti les athlètes en deux groupes » indique Thierry Touzaint. Le premier groupe est la référence pour les sélections des rendez-vous majeurs, le second est constitué des meilleurs couples en devenir qui bénéficieront d’un suivi personnalisé, et d’un vivier de ressources en vue de l’objectif « Ambition 2024 ».





Outre ces deux groupes qui profitent de stages fédéraux de deux semaines consécutives, des formules d’une semaine ont été mises en place pour les cavaliers complétistes en 3*. « Ces stages sont proposés aux cavaliers qui le demandent mais suivant des critères précis. Ils nous envoient un dossier de candidature que nous étudions avant de prendre notre décision. »





« Depuis début janvier, nous avons des stages toutes les semaines avec des groupes différents. Verrie c’est vraiment un bel outil de travail. Notre tâche est de monter des parcours d’éducation notamment pour les jeunes, les 6/7 ans ». La trame est généralement la même au demeurant. « Lundi avec Jean-Pierre (ndlr : Blanco), Mardi en dressage avec Serge (Cornut). Mercredi : saut d’obstacles. Cette semaine, Thierry (Pomel) est venu les coacher pour la séance de CSO. Jeudi, retour avec Serge, et vendredi en cross. »


Aujourd’hui pour le cross, au total trois parcours différents en fonction des âges des chevaux, chacun des couples s’engageant sur l’enchaînement adapté pour son apprentissage. « Pour les chevaux de haut niveau, comme pour chaque binôme, nous proposons du - à la carte - ».





« Dans les parcours de travail, il est souvent question de trajectoires. Trois obstacles à suivre par exemple, les deux premiers dans le même alignement, et le dernier en prenant une diagonale ». L’important pour les chevaux ? « Que ce soit éducatif. Facile à faire, sans gros saut, mais avec beaucoup de techniques. »





« Avant Paris, il y a Tokyo, nous devons nous préparer en suivant la chronologie des échéances. »





Celui qui est sélectionneur national depuis 25 ans revient sur la préparation du piquet de chevaux. Et à la question de savoir si l’entraînement des chevaux selon les échéances prend en compte la variable des climats, « Prépare t’on les JO de l’hémisphère nord comme l’on se prépare pour ceux de l’hémisphère sud ? » La réponse est simplement oui. « Les chevaux s’adaptent beaucoup plus vite que nous. Nous l’avons bien vu à Rio. Ils prennent généralement très bien l’avion, le trajet se déroule tranquillement, ils descendent et ça repart. A nous ensuite de moduler la détente aux conditions auxquelles nous sommes confrontés. »


Un œil qui n’a eu de cesse de s’affûter quant à la capacité des chevaux de conquérir le haut niveau. « La facilité, l’aisance, la franchise, on voit ceux qui vont au feu ou pas. Et puis parfois, il y a également ceux qui vous font mentir… »





Son message aujourd’hui : « Nous devons garder les chevaux. Beaucoup d’entre eux partent à l’étranger. Il faut des investisseurs, mais aussi des passionnés, il faut rentabiliser. »





Il est 14 h00, cette semaine de stage fédéral prend fin. « Pour beaucoup, c’était une remise en route. Au fur et à mesure, je garde en mémoire les soucis rencontrés, on décortique... Nous communiquons beaucoup avec les cavaliers. La confiance est essentielle ! »


07/03/2019

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