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Serge Lecomte : « le sujet des violences sexuelles instrumentalisé »

Ce n’est pas une lettre ouverte mais une communication que vient de faire Serge Lecomte, président de la FFE à son comité directeur élu le 18 mars. Le sujet des violences sexuelles a (trop) largement dominé les débats pour qu’il ne soit pas suspecté d’instrumentalisation. L’amalgame y fut la règle. Loin du sérieux et du sens de la responsabilité qui doivent présider lorsqu’il s’agit de lutter contre ce fléau et en soutenir les victimes. Voilà une mise au point qui lève toute ambiguïté.

Le sujet des violences sexuelles est instrumentalisé pour des raisons électoralistes et utilisé pour mieux exister dans les médias sans se soucier de ternir l’image de l’équitation, des établissements équestres et de leurs enseignants.

Or, la Fédération est à la pointe de l’écoute aux victimes de ce fléau de société qui dépasse la sphère même de notre sport et a déployé des moyens rationnels et professionnels pour faciliter la prise de parole et mettre en place le soutien dont elles ont besoin. Les mesures qu’elle a mises en place sont exemplaires.

Une affaire sans lien avec la FFE et son président alimentée par une cavalière qui dénonce des abus subis dans le cadre de ses écuries familiales. Elle en a appelé à la justice pour ces abus qui datent des années 1980 sans que ses actions aient abouti.

Malgré une écoute attentive de notre part, elle a publiquement diffusé des accusations fausses portant gravement atteinte à l’honneur et à la considération de la FFE et de son président qui se sont trouvés contraints à déposer plainte pour diffamation en raison de l’instrumentalisation qui en est faite.

Une stratégie pour salir

Une autre affaire utilisée date de 2012 et me concerne en tant qu’employeur, comme ce pourrait être le cas de tout dirigeant. L’auteur a été dénoncé, jugé et condamné.

Je n’ai fait l’objet d’aucune mise en cause.

Cet axe d’attaque a été mis en place tout au long de la campagne des élections de la FFE dans un but uniquement polémique, alors même que chacun sait que ni la Fédération, ni moi-même n’avons failli. 

Aucun plan d’action concret en dehors de ce que la Fédération a déjà mis en place n’a été présenté par les auteurs des déclarations sur le sujet des violences sexuelles qui est trop important pour en faire une utilisation politique.

Promouvoir l’équitation, c’est aussi s’attacher à combattre toute forme de violence avec une discrétion efficace en veillant à ne pas faire rejaillir sur l’ensemble du monde équestre des situations tout à fait inacceptables.

Je me suis toujours employé à promouvoir une communication positive au service de l’équitation en évitant toute mise en scène personnelle faite au détriment de notre image collective.

15/04/2021

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