- Toute l’actualité du cheval et des sports équestres

Prix Pegase ENE et Prix du Cadre Noir

Prix Pégase ENE et Prix du Cadre Noir Dans le cadre du « Printemps des Ecuyers », le Prix Pégase ENE et le Prix du Cadre Noir ont été décernés respectivement à Sylvie Brunel pour « Cavalcades et Dérobades » et à Marie-Christine Renauld pour « Alfred de Dreux »
class=intertitre>Consécration pour Sylvie Brunel

Depuis 1989, le Prix Pégase E.N.E. récompense un ouvrage littéraire sur le cheval et l’équitation qui contribue à une large diffusion de la culture équestre. Parmi les douze livres sélectionnés, le roman de Sylvie Brunel « Cavalcades et dérobades » est sorti vainqueur du vote des onze membres du Jury présidé par l’écuyer Patrice Franchet d’Esperey, responsable du Service Documentation et de la médiathèque de l’ENE, sans oublier Guillaume Henri, créateur du Prix Pégase et Secrétaire perpétuel. Femme de l’année 1991, Chevalier de la Légion d’Honneur, agrégée de géographie et professeur à la Sorbonne, Sylvie Brunel qui connaît les distinctions n’hésite pas à clamer haut et fort que « ce prix-là résonne comme une consécration ». Consécration pour l’épouse du ministre Eric Besson, déjà une ancienne dans le monde de l’édition. La géographe, spécialiste des questions de développement, de lutte contre la faim dans le monde et d’expériences humaines qui donnait plutôt dans l’essai a écrit son premier roman « Frontières » en 2003. Elle y réglait à sa manière ses comptes avec les « pros » de l’humanitaire et les dérives qu’elle eut à connaître. Après « La déliaison », un roman écrit en collaboration avec sa fille aînée qui publie sous le pseudonyme d’Ariane Fornia, « Cavalcades et dérobades » est son troisième roman où elle y révèle une passion brûlante et trop longtemps tenue secrète pour la beauté du cheval : le cheval qu’elle connaît bien et pour lequel elle revendique une équitation plutôt décalée qui s’inspirerait de toutes les cultures du monde, une équitation au féminin aussi « parce que le soin apporté à la beauté d’une crinière est tout aussi important que monter sur le cheval ». A Donzière, dans son fief de la Drôme, posséder un cheval est presque banal « et il n’y a aucun critère social dans ce fait, ça fait partie de la vie ». Elle en possède douze de toutes races. A l’époque, avoir un cheval me semblait un rêve inaccessible ». Depuis elle assume au grand jour sa passion. Elle évoque aussi la possibilité d’une suite à « Cavalcades et dérobades ». « Je pense que j’entraînerai mon héroïne à l’Ecole Nationale d’Equitation. J’y suis venue en juin dernier avec Pénélope Fillon (l’épouse du premier Ministre), nous y avons fait des rencontres passionnantes ».

« Cavalcades et dérobades », Sylvie Brunel (Editions Jean-Claude Lattès)

D. C.

Marie-Christine Renauld Prix Spécial Cadre Noir 2009

Ce Prix Spécial Cadre Noir récompense un ouvrage d’Equitation s’adressant essentiellement aux professionnels, hommes de métier et chercheurs universitaires.

L’ouvrage de Marie-Christine Renauld est une monographie et un catalogue raisonné de l’oeuvre d’Alfred de Dreux (1810-1860). Peintre épris de la nature du cheval, qui a pendant plus de trente ans fixé sur la toile les milles facettes du noble animal. Figure parisienne, Alfred De Dreux a un caractère indépendant ; il s’est dédié à un seul sujet, l’animal, sans concession aux scènes de cour ou de la vie rurale.

Une seule passion occupe son esprit : le cheval. Cavalier avant tout, peintre épris de son modèle, Alfred De Dreux a pu accorder sa passion aux goûts de son époque.

Si habitués et amateurs du monde hippique le reconnaissent comme l’un des leurs, son oeuvre, quant à elle, traduit la grande tradition française du panache. Son style reflète la nature réelle du cheval, la relation entre l’homme et lui, l’instant fugitif de leur accord.

Marie-Christine Renauld est spécialiste des peintures d’Alfred De Dreux et expert à Paris en peintures et sculptures des XIXe et XXe siècles.

« Alfred de Dreux », Marie-Christine Renauld (Editions Actes Sud)

22/06/2009

Actualités régionales