- Toute l’actualité du cheval et des sports équestres

Nonant-le-Pin : injonction de S. Royal à GDE

Elle était très attendue, la ministre de l’écologie (Bon, c’est vrai, un recours avait été déposé à son encontre par les défenseurs de l’environnement...), alors que son silence assourdissant autour de cette poudrière de décharge de déchets automobiles et industriels de GDE était de plus en plus mal vécu...par les deux parties. Et Ségolène Royal a pris deux décisions : une énième expertise devra dire si pollution il y sur le site, notamment des nappes phréatiques, et GDE devra... attendre, puisqu'elle a déconseillé « fortement » à Hugues Moutouh, son directeur général délégué, de rouvrir le site en septembre comme l’entreprise d’enfouissement l’avait prévu.

Rencontre au sommet entre la ministre et les différents protagonistes le mercredi soir 26 août 2015 à Alençon...

Il faut dire qu’elle n’avait pas trop le choix, Madame la Ministre... Les deux associations Sauvegarde Des Terres D’Elevage et Nonant Environnement avaient déposé le 13 août 2015 un recours pour excès de pouvoir contre Madame la Ministre de l’Ecologie devant le Tribunal administratif de Paris., excédés du grand silence de la ministre. Pour rencontrer les différents protagonistes de ce feuilleton de bras de fer entre la société Guy Dauphin Environnement, et les associations qui se battent contre l’exploitation de son site d’enfouissement de déchets (les représentants de Sauvegarde des terres d’élevage, de Nonant Environnement et du Front de Résistance de l’Orne). Noëlle Sandoz, présidente de l’association Nonant Environnement, préférait se réjouir de cette rencontre, même si la Ministre ne va pas sur site. La rencontre orchestra trois tables rondes : les élus, les opposants, et GDE, sans que les trois acteurs se rencontrent...

Le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) va donc retourner lundi sur le site pour une "nouvelle expertise", dont les conclusions seraient remises « très rapidement ». Nouvelle échéance, qui devrait allonger la facture que GDE réclame à l’état depuis qu’il ne peut plus exploiter le site.

Apparemment la ministre a été sensible aux arguments des défenseurs de l’environnement... le gros souci restant : Qui va payer la note ? Alors que les défenseurs de l’environnement argent la fait que : « Alors que GDE accuse la population et l’Etat d’être responsables d’une perte de chiffre d’affaires, il est désormais avéré que leur site n’a jamais été en état de fonctionner (cf. expertise judiciaire du TGI de Paris du 26 février 2015) ».

C. Robert

27/08/2015

Actualités régionales