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Martial Schelcher nouveau président du conseil des chevaux Grand Est

  • L'ancien et le nouveau
    L'ancien et le nouveau
  • Les participants dans les ecuries de Belleray
    Les participants dans les ecuries de Belleray
  • Un toast en l'honneur de Magali
    Un toast en l'honneur de Magali
Passation de relai hier à Belleray dans la structure cheval d’EPL agro de Verdun. Michel Aubertin, comme il l’avait annoncé l’an dernier laisse la place. C’est Martial Schelcher, vice-président des éleveurs du Grand Est, seul candidat, qui a été élu. Grosse animation au lycée agricole cheval de Belleray que dirige Bernard Meurisse. Le conseil du cheval y tenait son assemblée générale de passation de pouvoir, la filière trait, avec son président Jean-Yves Pose, venu de Nouvelle Aquitaine y avait convoqué les éleveurs d’Ardennais et la « trilogie » du site de Rosières y débattait pour la constitution du GIE tant attendu par le Conseil régional. (lire ci-dessous)

Michel Aubertin laisse derrière lui 30 ans d’engagement au sein de diverses association de Champagne Ardenne d’abord, du Grand Est ensuite et enfin au niveau national. Il garde tout de même la présidence de la Fédération des conseils des chevaux jusqu’à la prochaine AG du mois d’avril. Une succession, pour laquelle Jean-Yves Pose, actuel N° 2 est candidat, qui risque fort de faire débat. Michel Aubertin est aussi, depuis la démission d’Olivier Boisbault, à la présidence temporaire de l’UNIC dont l’existence depuis les difficultés rencontrées dans les courses est fort malmenée.

Dans son rapport moral, Michel Aubertin a fait, sans langue de bois , un large tour d’horizon de la situation dans le Grand Est. Il laisse la « maison «  en bon état. Les finances sont saines, les actions sont toutes tournées vers le positif  sauf du côté du PHL où le flou est encore de mise mais la solution ne saurait tarder. Tous les dossiers ont été bien menés grâce au savoir faire de Magali Bogaert qui vient de partir à la SFET (équidés de travail) remplacée maintenant par Déborah Watts en poste à Rosières. Sa grande satisfaction vient des relations qui ont été tissées avec la Conseil régional. « Vous avez de la chance, dit-il, le Conseil régional vous aime bien. Depuis le début nous avons travaillé en confiance et chaque fois que nous avons eu besoin de son aide, nous avons été écouté par les élus. Ils nous connaissent, nous apprécient et nous soutiennent ». Pour preuve : les salaires des trois chargées de missions (164 000 €/an, charges comprises) sont assurés à 80% par le Conseil régional dont la subvention annuel est 220 000 €. Le grand chantier 2017 a été la finalisation du contrat de filière. L’audit de la filière a eu lieu il y a un an au Conseil régional de Stasbourg. Dans le cadre de ce contrat, le conseil des chevaux se doit d’animer et dynamiser la filière de manière concertée, de relayer l’information sur les aides accessibles auprès des éleveurs, d’appliquer un traitement équitable à l’ensemble des demandeurs individuels.

En 2017, le conseil a présenté quatre dossiers au fonds EPERON, les quatre ont été retenus pour un montant total de 623 450 €. Il est intervenu dans le réseau de suivi des fermes de références, à l’observatoire économique régional, dans sa promotion sur internet et dans des actions d’appui au développement de la filière.  Son moteur fonctionne avec les subventions de la Région : 220 000 euros et du fonds EPERON : 60 000 euros. Le développement du tourisme équestre est à l’ordre du jour 2018. 

Pionnier en Champagne Ardenne 

Eleveur passionné et inspiré (naisseur entre autres de Jadis de Toscane et de son frère olympique Rahotep) Michel Aubertin est engagé dans l’associatif depuis plus de 30 ans. Il fut pionnier dans le management de l’ex-ARDCP, association des éleveurs de Champagne Ardenne avec notamment le recrutement de Franck Lemestre, chargé de la promotion et de la commercialisation des chevaux champardenais. Belle expérience qui fit école. On lui doit aussi un rôle moteur dans la technique du transfert d’embryons avec le HN de Montier-en-Der. Il fut l’organisateur du premier colloque international à Reims en 1997 sur la congélation de l’embryon. Son passage au conseil des chevaux  (président national depuis 2012) fut salué par les différents responsables de la filière qui lui ont adressé de chaleureuses félicitations et des remerciements unanimes pour l’efficacité des actions menées. S’il a cessé d’élever et a cédé son patrimoine génétique à Michel Guiot, il n’en reste pas moins passionné et très à l’écoute de ce qui se fait.

Martial Schelcher qui lui succède au Grand Est est lui aussi un fin connaisseur en matière d’élevage et d’utilisation. Il a formé de jeunes chevaux et de jeunes moniteurs en France et en Allemagne où il excerca de nombreuses année. Martial est installé en Alsace, à Gespolsheim. Son expérience et sa disponibilité seront un atout pour le conseil comme pour Cheval Grand Est. Sa ligne de conduite : poursuivre dans la voie tracée par Michel et se tenir à l’écoute des composantes de la filière.

Siègent à ses côtés au bureau : Jean-Louis Pinon et Amélie Cloarec, vice-présidents, M.Montoya, trésorier, J-P Jobst, secrétaire, invité permanent, Xavier Lerond. 

Rosières : le GIE sur ses rails 

La réunion qui portait sur la mise en route  d’un GIE à Rosières s’est semble-t-il terminée avec une ébauche de solution. PHL Evenements qui a du mal à joindre les deux bouts irait vers une dissolution et c’est à Cheval Grand Est qu’incomberait la gestion et l’administration du pôle hippique. Ce serait un retour en force de l’élevage sur le site de Rosières. Le GIE serait alors composé de l’IFCE, de la SCIC de reproduction et de Cheval Grand Est.

ER

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