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Longines Masters Paris : le 2* est canadienne

  • Kara Chad/Carona (© Sportfot pour EEM)
    Kara Chad/Carona (© Sportfot pour EEM)
  • Jérôme Hurel et Urano (© Sportfot pour EEM)
    Jérôme Hurel et Urano (© Sportfot pour EEM)
  • Sultane des Ibis et Félicie Bertrand (© Sportfot pour EEM)
    Sultane des Ibis et Félicie Bertrand (© Sportfot pour EEM)
  • Podium Masters 2* Europe 1 (© Sportfot pour EEM)
    Podium Masters 2* Europe 1 (© Sportfot pour EEM)
  • Clément Boulanger/Vaya de Lacke (© Sportfot pour EEM)
    Clément Boulanger/Vaya de Lacke (© Sportfot pour EEM)
Cinquante-sept prétendants à la finale du 2* se sont affrontés le dimanche matin au Longines Masters de Paris. Après Jérôme Hurel/Urano le vendredi et Clément Boulanger/Vaya de Lacke le samedi, c’est une jeune Canadienne de 21 ans, Kara Chad, qui enlève cette épreuve à 1,45m à barrage, avec Carona, Kwpn de 10 ans.

Rien moins que cinquante-huit couples le couteau entre les dents, et les Français plus que les autres, voulant briller devant leur public. C’est une jeune Canadienne peu connue en Europe qui enlève le prix, après un barrage à dix, comptant quatre Frenchies. Avec Carona (Untouchable), Kwpn de 10 ans, cette élève de Ben Maher et d’Eric Lamaze, membre de l’équipe nationale à 18 ans, prend presque deux secondes en bouclant un parcours étonnant, à la Belge Céline Schoonbroodt et une jument holsteiner de 9 ans, Cheppetta. Deux autres jeunes Français seront doubles sans-faute, Vincent Bartin qui monte sur le podium grâce au chrono de la jument Caramba du Ruisseau Z, suivi de Flore Giraud et Ulisca du Touney, 9 ans, fille de Watch Me Hoy. Olivier Guillon ira à la faute avec Vitot du Château à force de courir après le temps : il sera le plus rapide, mais finit 5è...

Vendredi : Jérôme et Urano
La lutte a été âpre entre les vingt barragistes du Prix Europe 1, le Grand Prix 2* à 1,45m, couru par 61 couples aguerris vendredi après-midi. C’est Jérôme Hurel et son sBs Urano (Baloubet du Rouet), duo en forme puisqu’ils s’imposaient déjà la veille – qui se sont montré les plus forts : « J’ai pu voir le parcours de Guillaume Foutrier (4e au classement final) juste avant de passer et cela m’a donné des indications. Le cheval est bien, je suis content. Sur ces épreuves, il n’est pas dans le rouge. Et ce n’est pas lui qui va faire le Grand Prix dimanche. »

Un magnifique parcours plein d’audace avec la bondissante jument Sultane des Ibis (Quidam de Revel x Elan de la Cour), déjà 6e hier du 2* Grand Prix Magazine, permet à Félicie Bertrand de monter sur la deuxième marche du podium. Sultane des Ibis et Félicie Bertrand, qui forment un nouveau couple au haras de Clarbec, s’étaient fait remarquer au CSI2* de St Lô ! « C’est merveilleux d’être là, de participer à ce concours extraordinaire grâce à la famille Megret, commentait-elle. Sultane est une jument fantastique, elle me correspond vraiment bien et a tout ce que je recherche chez un cheval : du sang, du respect, un tempérament guerrier… » La Suédoise Petronella Anderson se classe troisième avec un jeune Kwpn, Eclatant (Berlin x Heartbreaker).

Samedi : Clément Boulanger s’impose en 2*

Samedi matin, alors que les fêtards dormaient encore, Clément Boulanger s’est imposé dans l’épreuve de vitesse à 1,35m du CSI2* du Longines Masters de Paris (Ecuries d’Ecaussines) avec la jument de 8 ans Vaya de Lacke (Spotlight Z x Alligator Fontaine)

Très vite, le Britannique Tim Wilks et un étalon de 7 ans, Kay, vainqueurs la veille du Masters Two CNews Matin, donnaient le ton avec un parcours très rapide. Clément Boulanger et la jument de 8 ans Vaya de Lacke (Spotlight Z x Alligator Fontaine) ont fait mieux de 19 centièmes de seconde et allaient se révéler imbattables. Seule la toute jeune Ukrainienne Anastasiya Bondarieva et le KWPN Capri, déjà sur le podium la veille également, allaient pouvoir se rapprocher, pour terminer troisièmes.

Le Normand comptait déjà une participation – et une victoire – à Paris, il y a cinq ans. Il ne cache pas son bonheur d’être à nouveau de la fête. « Le Longines Masters de Paris est un concours exceptionnel. » Il confiait être présent ce week-end à Paris grâce à des investisseurs et amis avec le soutien desquels il est en train de préparer son retour au plus haut niveau. « J’y travaille depuis cinq ans. J’avais déjà un piquet de chevaux de qualité en préparation, que nous sommes en train d’étoffer et de compléter avec des plus jeunes. Pour l’instant, je peux compter sur une dizaine de chevaux dont cinq vraiment performants. » Vaya de Lacke, sa partenaire de ce matin, appartient à son père qui l’a achetée à un an. Ils se connaissent donc par cœur et ces liens ajoutent un supplément d’émotion à chaque victoire. Au mois d’avril, si tout va bien, il s’envolera pour New York pour participer au Longines Masters du continent américain. Il est encore un peu tôt pour dire s’il participera au Masters Two ou au Masters One mais une chose est sûre : pour lui, le chemin du top niveau passe par la série des Longines Masters.

04/12/2017

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