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Les para-dresseurs Tricolores sur la route des Mondiaux

  • Vladimir Vinchon et Fidertanz for Rosi aux Jeux paralympiques de Tokyo 2021 (© T. Nguyen/CPSF)
    Vladimir Vinchon et Fidertanz for Rosi aux Jeux paralympiques de Tokyo 2021 (© T. Nguyen/CPSF)
Après un hiver très studieux, l’équipe de France de para-dressage s’apprête à retrouver la scène internationale du 1er au 3 avril, à l’occasion du CPEDI3* organisé au Pôle international du Cheval Longines – Deauville (Calvados).

« Nous avons fait trois master classes cet hiver, dont deux se sont conclues par une compétition notée par des juges internationaux. Nous avons constaté de gros progrès chez plusieurs couples. Ce programme fonctionne vraiment bien », explique Fanny Delaval, directrice technique nationale adjointe de para-dressage. 

« Nous sommes contents de la façon dont on travaille. Carlos Lopes, le référent technique, veut impliquer beaucoup plus les entraîneurs personnels. Il collabore avec eux, les conseille et leur apporte son expertise, puis il supervise les trios entraîneur/cheval/cavalier. Ce système permet aux couples de garder leurs repères et d’installer une « routine » de travail, de répétition de gammes qui aide à aborder la compétition de façon plus relâchée. »

Le CPEDI3* de Deauville sera le premier grand rendez-vous du calendrier international pour les para-dresseurs français. « On annonce une forte délégation de cavaliers étrangers, il va donc y avoir beaucoup de concurrence. Cela va nous permettre de faire un point sur nos couples et de pouvoir vraiment se confronter aux autres », poursuit Fanny Delaval.

Le concours normand n’est que le premier d’une série de compétitions de référence avec le CPEDI3* de Waregem (Belgique), le CPEDI3* de Kronenberg (Pays-Bas) et le CPEDI3* de Grote Bregel (Belgique). 

Au bout de ces étapes, il y aura le championnat du monde de la discipline à Herning (Danemark) du 6 au 14 août. « Nous souhaiterions y consolider notre 6e place par équipes obtenue aux Jeux paralympiques de Tokyo en 2021. L’objectif est de continuer à se rapprocher du podium et pourquoi pas, d’y monter ! En plus, contrairement aux autres nations, nous n’aurons pas la pression de la qualification pour les Jeux paralympiques de Paris 2024 », conclut en souriant Fanny Delaval.

LC

31/03/2022

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