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Les orientations de la Société hippique française pour 2014

La Société hippique française (SHF) a tenu son assemblée générale mardi 18 mars à Paris. Côté bilan, son président, Yves Chauvin, a d’abord confirmé le constat d’« un contexte économique difficile ». Cela, tout en rappelant que « la crise est européenne » et pas seulement française. D’où une concurrence exacerbée. La hausse de la TVA n’a évidemment rien arrangé, en donnant même « un coup d’arrêt ». Le président Chauvin a donc déploré que la SHF et la filière élevage aient été « totalement exclues » des discussions sur les mesures compensatoires, alors que la baisse massive des aides de l’Etat se poursuit. Les primes allouées à l’élevage auraient ainsi chuté d’environ 150 000 € en un an, selon le président de la commission Elevage de la SHF, Michel Guiot.En ce qui concerne le tableau des épreuves organisées par la SHF, ensuite évoqué par la vice-présidente de la SHF et présidente de sa commission Valorisation, Danièle Mars, il est globalement resté stable en 2013, avec 9 736 épreuves mais toutefois un peu moins de chevaux et de poneys présents sur le circuit (-3,3% sur un an). Les trois épreuves olympiques - le CSO, le CCE et le dressage - ont ainsi vu une légère baisse du nombre d’engagés, le plus fort recul étant toutefois accusé par le hunter (-27,9%) et la plus forte progression enregistrée par l’endurance (+6,5%). Et la vice-présidente de citer Myrtille Paulois, Orient Express, Palloubet d’Halong ou encore Nougat du Vallet, « plusieurs poneys et chevaux ayant débuté leur carrière sur le circuit SHF », au moment de saluer la hausse des résultats sportifs français. L’année 2013 aura également été marquée, pour la SHF, par « la définition de règles transversales aux concours d’élevage » dans le but d’« homogénéiser les pratiques d’une région à l’autre », mais aussi par « une mise en conformité progressive de l’organisation des circuits SHF et des dotations avec les règles européennes ».  Les orientations de 2014Côté perspectives, la SHF assure « poursuivre sa réflexion sur l’idée d’une prime à la réussite » alors que la prime au naisseur a été supprimée il y a cinq ans déjà et qu’« il faut trouver d’autres sources de financement ». L’ambition de la SHF est également de continuer à faire évoluer le CSO Cycle classique. Elle  étendra, en 2014 aux épreuves régionales, le principe de circuits séparés pour les studbooks Selle Français et Anglo-Arabe (SF/AA) et les Autres studbooks (ASB), déjà testés « avec succès » lors de la dernière finale de Fontainebleau. La SHF demeure néanmoins dans l’attente de la réponse du ministère de l’Agriculture en ce qui concerne sa proposition de changer le mode de calcul pour les dotations, elles aussi séparées, « sur le principe d’une dotation de base et d’une sur-dotation ». Enfin, la SHF organisera désormais les épreuves régionales du circuit de formation par niveau technique et non plus par catégorie d’âge.Sans oublier le circuit libre. Pour le promouvoir, la SHF encouragera les organisateurs d’épreuves les samedi et dimanche par une aide de 5 euros et baissera le coût de l’engagement.Quant aux ventes de la SHF, celle-ci espère bien « les améliorer et les multiplier » à l’avenir, en tirant les enseignements de celles de Mâcon et du Mans en 2013. « Encourageantes », elles se sont finalement révélées être essentiellement « des ventes de professionnels ». La SHF aimerait ainsi trouver à terme « 4 à 5 emplacements stratégiques, au total, pour les organiser en assurant un maillage ». C’est dire qu’elle compte beaucoup  sur son site Internet de vente de chevaux et poneys de sport, SHF Market. ``D’ici là, la SHF misera sur les prochains Jeux équestres mondiaux (JEM), en Normandie, pour accroître sa visibilité et renforcer l’image de marque de l’élevage français. Muriel Veigant

La Société hippique française (SHF) a tenu son assemblée générale mardi 18 mars à Paris. Côté bilan, son président, Yves Chauvin, a d’abord confirmé le constat d’« un contexte économique difficile ». Cela, tout en rappelant que « la crise est européenne » et pas seulement française. D’où une concurrence exacerbée. La hausse de la TVA n’a évidemment rien arrangé, en donnant même « un coup d’arrêt ». Le président Chauvin a donc déploré que la SHF et la filière élevage aient été « totalement exclues » des discussions sur les mesures compensatoires, alors que la baisse massive des aides de l’Etat se poursuit. Les primes allouées à l’élevage auraient ainsi chuté d’environ 150 000 € en un an, selon le président de la commission Elevage de la SHF, Michel Guiot.
En ce qui concerne le tableau des épreuves organisées par la SHF, ensuite évoqué par la vice-présidente de la SHF et présidente de sa commission Valorisation, Danièle Mars, il est globalement resté stable en 2013, avec 9 736 épreuves mais toutefois un peu moins de chevaux et de poneys présents sur le circuit (-3,3% sur un an). Les trois épreuves olympiques - le CSO, le CCE et le dressage - ont ainsi vu une légère baisse du nombre d’engagés, le plus fort recul étant toutefois accusé par le hunter (-27,9%) et la plus forte progression enregistrée par l’endurance (+6,5%). Et la vice-présidente de citer Myrtille Paulois, Orient Express, Palloubet d’Halong ou encore Nougat du Vallet, « plusieurs poneys et chevaux ayant débuté leur carrière sur le circuit SHF », au moment de saluer la hausse des résultats sportifs français. 
L’année 2013 aura également été marquée, pour la SHF, par « la définition de règles transversales aux concours d’élevage » dans le but d’« homogénéiser les pratiques d’une région à l’autre », mais aussi par « une mise en conformité progressive de l’organisation des circuits SHF et des dotations avec les règles européennes ». 

Les orientations de 2014
Côté perspectives, la SHF assure « poursuivre sa réflexion sur l’idée d’une prime à la réussite » alors que la prime au naisseur a été supprimée il y a cinq ans déjà et qu’« il faut trouver d’autres sources de financement ». 
L’ambition de la SHF est également de continuer à faire évoluer le CSO Cycle classique. Elle  étendra, en 2014 aux épreuves régionales, le principe de circuits séparés pour les studbooks Selle Français et Anglo-Arabe (SF/AA) et les Autres studbooks (ASB), déjà testés « avec succès » lors de la dernière finale de Fontainebleau. La SHF demeure néanmoins dans l’attente de la réponse du ministère de l’Agriculture en ce qui concerne sa proposition de changer le mode de calcul pour les dotations, elles aussi séparées, « sur le principe d’une dotation de base et d’une sur-dotation ». Enfin, la SHF organisera désormais les épreuves régionales du circuit de formation par niveau technique et non plus par catégorie d’âge.
Sans oublier le circuit libre. Pour le promouvoir, la SHF encouragera les organisateurs d’épreuves les samedi et dimanche par une aide de 5 euros et baissera le coût de l’engagement.
Quant aux ventes de la SHF, celle-ci espère bien « les améliorer et les multiplier » à l’avenir, en tirant les enseignements de celles de Mâcon et du Mans en 2013. « Encourageantes », elles se sont finalement révélées être essentiellement « des ventes de professionnels ». La SHF aimerait ainsi trouver à terme « 4 à 5 emplacements stratégiques, au total, pour les organiser en assurant un maillage ». C’est dire qu’elle compte beaucoup  sur son site Internet de vente de chevaux et poneys de sport, SHF Market. ``
D’ici là, la SHF misera sur les prochains Jeux équestres mondiaux (JEM), en Normandie, pour accroître sa visibilité et renforcer l’image de marque de l’élevage français.

Muriel Veigant

20/03/2014

Actualités régionales