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Les Jeux olympiques de Paris 2024 se préparent activement

  • Pauline Basquin (© FFE/PSV)
    Pauline Basquin (© FFE/PSV)
Après le concours complet qui ouvrira le bal des épreuves équestres olympiques à Versailles en 2024, ce sera au tour des cavaliers et chevaux de dressage d’entrer dans l’arène mardi 30 juillet pour l’épreuve du Grand Prix. À moins de 500 jours de la cérémonie d’ouverture, les cavaliers tricolores ont rendez-vous pour trois jours de stage au Parc équestre fédéral à Lamotte-Beuvron (41), du 8 au 10 avril. Objectif pour l’équipe fédérale d’encadrement : entretenir la dynamique insufflée depuis quelques mois, continuer à voir grandir le groupe France et l’aider à se construire et se structurer autour de la performance.

Après avoir accueilli les couples du groupe 1 de concours complet en février dernier, les équipes de la FFE préparent le Parc équestre fédéral en vue du stage de l’équipe de France de dressage qui se déroulera du 8 au 10 avril prochains. Afin de recevoir la douzaine de cavaliers et leurs chevaux dans les meilleures conditions, une nouvelle écurie sera mise en service à proximité immédiate du grand manège. 25 boxes intérieurs seront mis à disposition, avec douche, aires de pansage et accès direct à plusieurs espaces de travail installés sous la majestueuse charpente en bois du manège.

« Ouvrir la porte à tout le monde »

A moins de trois semaines de ce rassemblement, Laurent Gallice, conseiller technique national, en charge du dressage depuis début 2023, fait un point d’étape. Il revient sur son rôle au sein du groupe France et sur les objectifs de ce stage à courts et moyens termes.

Quel est votre rôle au sein du groupe France ?
« J’ai un rôle de manager au sein de ce groupe. J’apporte mon aide au sélectionneur Jean Morel sur l’organisation du haut niveau. L’idée c’est d’être plus intelligents ensemble, de voir plus de choses, d’apporter plus de présence pour les cavaliers et les propriétaires. »

Après trois mois en poste, quel constat dressez-vous ?
« On s’est beaucoup déplacés avec Jean pour rencontrer les cavaliers chez eux et en concours. Je trouve que nos cavaliers sont aussi bons que les cavaliers étrangers. En revanche, je crois que, mise à part Morgan Barbançon qui sort beaucoup en compétition, les autres manquent de pratique en concours. Il faut encore renforcer l’expérience de chacun pour mieux présenter les reprises et ne pas perdre de points bêtement. Ce n’est pas un problème de technique, même s’il y a toujours des choses à améliorer. Je crois sincèrement que le premier levier pour avoir une progression nette de nos couples, c’est la présentation des reprises. Et pour s’améliorer sur ce point, il faut davantage engranger d’expérience en compétition et s’appuyer sur le collectif. »

Quels sont les objectifs du stage ?
« Ce stage a plusieurs objectifs. En premier lieu, nous voulons ouvrir la porte à tout le monde. L’aventure olympique est à portée. Au final, quatre couples iront à Versailles, mais rien n’est encore joué. On a en France des cavaliers expérimentés, qui ont fait de grands championnats. On est contents qu’ils viennent nous montrer leur chevaux, et qu’ils aient envie de prendre le chemin des concours. C’est cette dynamique qui fera progresser toute l’équipe. 
Le second objectif est de commencer un travail sur la cohésion d’équipe. Nous voulons créer une dynamique de groupe et que chacun prenne conscience qu’il a sa place au sein du collectif. L’idée est de faire progresser tout le monde, pas seulement trois ou quatre qui iront aux championnats. Les entraîneurs privés des cavaliers sont eux aussi conviés à ce rassemblement. On veut vraiment emmener tout le monde dans un cycle vertueux. 
»

Un programme diversifié

Ces trois jours vont s’articuler autour de plusieurs pôles : 
Des séances de préparation physique, une activité de préparation mentale pour travailler sur la cohésion de groupe, une analyse psychomotrice de chacun pour mieux comprendre son propre fonctionnement et celui des autres pour communiquer plus efficacement et sereinement, la mise en place d’un accompagnement par un podologue/posturologue pour les cavaliers qui le souhaitent, des check up des chevaux avec le vétérinaire et le maréchal ferrant de l’équipe de France… 
Des séances de travail à cheval seront évidemment au programme, avec la présence du Belge Jan Nivelle comme intervenant technique, aux côtés du sélectionneur national Jean Morel et de Laurent Gallice. 
Le dernier jour du regroupement sera l’occasion pour les cavaliers de présenter leur reprise en condition devant des juges internationaux qui feront également le déplacement. Ces reprises seront filmées et agrémentées des commentaires de chaque juge en direct pour donner une base de travail complémentaire aux cavaliers.

Une douzaine de cavaliers sont conviés par la FFE, parmi eux les trois cavaliers de l’équipe de France de Tokyo 2020 : Alexandre Ayache, Morgan Barbançon Mestre et Maxime Collard, les cavaliers des Championnats du monde 2022 Pauline Basquin, Antoine Nowakovski et Corentin Pottier, les cavalières olympiques Stéphanie Brieussel (Rio 2016) et Jessica Michel (Londres 2012) ou encore Arnaud Serre, Marc Boblet, Guillaume Lundy CNE et Bernard Bosseaux.

LC

23/03/2023

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