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Les examens orthopédiques du cheval

Chronique vétérinaire Les examens orthopédiques commencent généralement, par un examen physique :- examen à distension pour évaluer les masses musculaires, pour détecter des déformations suspectes des tendons ou des articulations, un examen rapproché, « palpatoire »), permettant de repérer des signes d’inflammation (chaleur, douleur…),  
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- des tests de mobilité dite passive peuvent être réalisés afin de rechercher des signes de douleur ou de modification de mobilité (ankylose, hyper-laxité).
Puis on réalise un examen dynamique, qui permet d’évaluer la locomotion du cheval dans des circonstances standard, et de comparer à la locomotion « idéale » (c’est-à-dire l’ensemble des chevaux rencontrés par le vétérinaire réalisant cet examen, qui a son propre référentiel). On a alors une première idée des problèmes rencontrés par le cheval.
L’examen du cheval en situation, sous la selle, nécessite de la part du vétérinaire une bonne connaissance de la discipline. Cela permet de constater certains problèmes qui sont difficilement détectables lors de « l’examen standard ». Certains troubles « sous la selle » et certains gestes sportifs « défectueux » peuvent être améliorés par une aide vétérinaire, mais pas tous. Ce qui est certain, est que l’aide vétérinaire doit être poursuivie et soutenue par un travail quotidien adapté.
L’examen clinique permet d’émettre des conclusions « cliniques » : « le cheval va bien, vous pouvez continuer, voire engager un peu plus fort », ou «  votre cheval présente un soulagement de l’antérieur droit, il serait intéressant de faire des radiographies et une échographie du pied pour comprendre la cause de ce soulagement. »
Les examens complémentaires (anesthésies sémiologiques, radiographies, échographies…) sont indispensables pour objectiver les causes des troubles locomoteurs.
En fonction de toutes ces informations (ressenti du cavalier et/ou du coach, informations cliniques, examens complémentaires) et des objectifs sportifs, il sera décidé avec l’entourage du cheval (notamment le propriétaire), si certains soins sont pratiqués ou non (ou différés), si un temps de repos est nécessaire ou non. La communication entre tous les intervenants (propriétaire, cavalier, coach, maréchal, vétérinaire) est indispensable pour une bonne gestion médico-sportive des chevaux.

Drs. N. Delalande et A. Martin
05/11/2009

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