Le cheval sous toutes les formes à Villepinte
Formation : le métier de coach 



Après 21 ans au sein de la Garde Républicaine, Bertrand Lebarbier est devenu coach de dressage dans le civil. « Le dressage est l’école de la patience et de la rigueur. A Fontainebleau, on travaille les chevaux de 3 ans à 16 ans pour défiler et il fallait s’adapter à chaque monture ». L’ancien militaire estime avoir été bien entouré au cours de sa carrière : « J’ai été formé par Serge Cornut, Hubert Perring et reçu les précieux conseils de Monica Theodorescu et Margit Otto-Crépin ». 

Au Pôle International de Deauville où il enseigne désormais, Bertrand Lebarbier a fait des choix : « Plutôt que de remplir coûte que coûte les boxes, j’ai préféré limiter le nombre de chevaux au travail. Ainsi je les monte tous et les connais bien ». 

Son objectif ? Mener les chevaux jusqu’au Grand Prix, que cela prenne 2 ans, 5 ans ou 10 ans. 



Les cellules souches 



Le Professeur Jean-Marie Denoix (Cirale/ENVA) a traité de la locomotion équine et des techniques d’analyse du mouvement. Des procédés innovants en imagerie qui ne remplacent cependant pas l’examen physique du cheval : « Certaines pathologies ne sont pas visibles par ces nouveaux outils ». 

Valérie de Murat, responsable technique du laboratoire Boehringer-Ingelheim, est intervenue sur l’utilisation des cellules souches. Un remède qui fait rêver car « celles-ci ont la capacité de se multiplier, se différencier et de redonner du ‘‘ tissu sain’’ ». 

Un essai clinique a été pratiqué sur 75 chevaux atteints d’arthrose au boulet, 50 ont reçu en injection le médicament avec des cellules souches et 25 un placebo. Le retour au travail a été observé chez les 50 sujets ayant reçu le médicament à 80 %. Mais ce rêve a encore un coût : 1 000 à 2 000 € le traitement. 

Florence Robillard

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