Le cheval dans l’agriculture

L’initiative, portée en partenariat avec le GESCA (Groupe des entreprises du secteur cheval en agriculture), les sociétés mères des courses (Trot et Galop) et l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) abordait la question à partir de trois tables rondes réunissant à la fois des acteurs de terrain (éleveurs, ingénieurs, étalonniers, juristes) ainsi que des représentants des principaux organismes de la filière.


Animées par la journaliste Isabelle Quenin, les tables rondes ont permis d’aborder l’ensemble des problématiques qui sont celles du cheval aujourd’hui dans l’agriculture : son histoire singulière d’animal agricole destiné à des fins non alimentaires, la question de son statut en lien avec la montée en puissance des sensibilités animalitaires, la dimension juridique de cette appartenance au monde agricole et l’avenir tel que le dessine, entre autres, la PAC.


S’appuyant sur les travaux de Jean-Pierre Digard, Christian Vanier, directeur général de l’IFCE a dressé un portrait du cheval tout en finesse, rappelant à la fois son appartenance incontestable au monde agricole et sa singularité par rapport aux autres animaux de rente. Pour conclure, Louis Romanet, président de la Fédération Internationale des Autorités Hippiques (FIAH) a évoqué l’avenir de façon magistrale, mettant l’accent sur l’apport du cheval dans une agriculture moderne intégrant pleinement le développement durable (préservation des espaces ruraux) et social (emplois) à long terme.