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Lamotte Beuvron : sport et fête taille XXL

Après une interruption de deux ans pour cause de crise sanitaire, le Generali Open de France a de nouveau investi le parc équestre fédéral avec ses deux sessions, Poneys du 8 au 16 juillet et Clubs du 23 au 30 juillet. Premier bilan et changements en vue pour 2023.

15 000 cavaliers venant de 2 000 clubs se sont affrontés dans vingt disciplines différentes et le parc équestre, véritable ville dans la ville a accueilli 20 000 personnes par jour et 10 000 chaque nuit. Le soir, des animations étaient proposées par le service communication de la FFE.
Pour la première fois depuis la création du Generali Open de France un job dating a été organisé lors la session club. 

«  Au niveau de l’organisation, ce fut un peu difficile pour nous tous car nous étions restés deux ans sans Open et il nous fallait retrouver nos marques »,  reconnaît Frédéric Morand, commissaire général du Generali Open de France. « Nous sommes plus de cinq cent à travailler pour l’organisation et je reconnais qu’il y a eu un peu de flottement les deux-trois premiers jours puis tout est vite rentré dans l’ordre. Le fait qu’il y ait eu moins d’engagés qu’en 2019 nous a permis d’être à l’aise, même si nous avons de la marge pour recevoir davantage d’engagés. Ce confort nous a aussi permis de prendre conscience de choses que nous pourrions encore améliorer l’an prochain. »

Cette année, les disciplines ont été redéployées sur les différents terrains du parc équestre. « de façon différente. Nous avions pris des habitudes et l’interruption nous a permis de voir les choses de façon différente, reconnaît Frédéric Morand. Un pôle dressage a été créé à côté du grand manège, un peu à l’écart  pour préserver la tranquillité dont cette discipline a besoin mais en favorisant la convivialité avec la grande terrasse donnant sur les quatre rectangles. Le TREC et le Ride ans Run ont été installés sur l’ancien cross des Hautes  Brosses, ce qui a été très apprécié des participants. Le cross a été déplacé sur l’espace habituellement dédié à l’attelage, à l’ombre avec un beau gué et beaucoup plus de confort et de prestige. Des parcours de travail ont été proposés aux cavaliers avec un parcours de saut d’obstacles et un paddock, des rectangles de dressage et une carrière avec un vertical et un oxer, le tout disponible sur rendez-vous, avec pour objectif d’apporter davantage de confort aux concurrents et à leurs montures. »

L’édition 2022 étant à peine terminée, l’équipe d’organisation a déjà les yeux tournés vers 2023 : « Nous travaillons d’ores et déjà en vue de l’édition 2023 en réfléchissant à un planning qui répondra encore plus aux attentes des clubs et à une mise à jour du règlement du Generali Open de France », précise le commissaire général. « Nous allons aussi réfléchir à l’amélioration de la circulation des deux roues avec un plan de circulation. Même si le niveau a augmenté notamment sur les épreuves par équipe, nous allons reconsidérer l’usage du chronomètre sur certaines épreuves de CSO en ajoutant davantage de technicité pour départager les concurrents au lieu de la vitesse. Lors de cette édition, beaucoup de participants sont venus pour la première fois et nous avons eu beaucoup de retours positifs. Notre objectif en tant qu’organisateur est que les cavaliers repartent heureux de leur venue. Nous devons aussi tenir compte des accompagnants et nous allons prévoir des animations pour eux afin qu’ils s’y retrouvent. Le sport doit tenir compte de ceux qui l’entourent, bénévoles, salariés de l’organisation, chacun devant pouvoir bénéficier d’un certain confort dans son travail. » 

Frédérique Monnier

 

Points de vue de coachs

Le 26 juillet s’est tenu un forum où les coaches été appelés à s’exprimer sur les améliorations à proposer en vue de l’édition 2023. Les présents ont apprécié la qualité des sols et de l’organisation tout en souhaitant que les conditions de qualification soient revues en tenant compte de l’augmentation du prix du gazoil impactant le niveau d’envie des familles, une harmonisation des règlements entre le CSO et le CCE ainsi qu’une amélioration des plannings afin d’éviter la superposition de certaines épreuves et la modification du règlement des épreuves de CSO afin d’éviter la prépondérance du chronomètre comme moyen de départager les concurrents.

04/08/2022

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