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IFCE : le préfet Jean-François Etienne des Rosaies pressenti comme président

« Monsieur Cheval » de l’Elysée, le préfet Jean-François Etienne des Rosaies est fortement pressenti pour présider l’IFCE. Photo 1 sur 1
C’est donc fait, l’Institut existe. « On avait dit que je n’y arriverais jamais. J’ai subi quantité de pressions, mais j’ai tenu bon, commente le préfet, l’Institut existe. Si mes pairs me portent à la présidence, ce que je souhaite bien évidemment, je ne serai pas un président potiche. J’irai d’abord sur le terrain à la rencontre du personnel. Il y a eu un déficit d’information. On nous avait demandé de ne pas communiquer. C’est maintenant qu’il faut le faire. Ce sera mon premier travail si je suis porté à la présidence du Conseil d’administration. »
Issu d’une famille de cavaliers, cavalier lui-même ainsi que son épouse, propriétaire d’une écurie dans le Calvados, de sensibilité « dressage » - il regrette qu’il y ait si peu de bons chevaux de dressage en France - Jean-François Etienne des Rosaies, breveté de l’Ecole technique militaire de l’armée de l’air, ancien journaliste à l’ex ORTF, devenu préfet, a un long passé politique, dans le renseignement et dans les affaires africaines. En France, aux côtés notamment de Robert Pandraud, l’ancien ministre délégué chargé de la Sécurité (86-87), Préfet de la Meuse en 87. En Afrique, il fut assistant technique au ministère de l’information du Cameroun, chargé de mission aurpès d’Omar Bongo, Président de la République du Gabon, conseiller technique auprès d’Abdou Diouf, Premier Ministre du Sénégal. En 1999, son nom fut cité dans la ténébreuse affaire du déménagement des archives du préfet de Corse Bernard Bonnet. Mais rien ne fut jamais prouvé.
Plus récemment, le préfet Etienne des Rosaies fut responsable du commandement et de la coordination des unités équestres de la police et de la gendarmerie nationale et chargé de mission au cabinet de Nicolas Sarkozy, de 2007 à 2009, année où il fit valoir ses droits à la retraite.
Il fut de ceux qui décidèrent en 2008 de confier First de Launay à un jeune cavalier lorrain, champion de France junior cette année là. L’histoire fut brève et douloureuse. « J’ai été échaudé dans cette affaire là, indique le préfet. Le cheval avait une pathologie. C’est inadmissible. Les Haras n’ont pas assuré. Si je suis élu à la présidence de l’Institut, plus jamais un cheval ne sera mis à la disposition d’un cavalier sans qu’il ait subi un examen vétérinaire complet, à la charge de l’Institut. Que le cavalier fasse une contre-visite, il a le droit, je n’engagerai pas une polémique. »
« Confier les chevaux aux cavaliers »
Ce sera la philosophie du préfet s’il est porté à la présidence. « Il me semble que c’est aussi le rôle de l’Institut. Les bons chevaux, en bonne santé, doivent être confiés aux cavaliers qui en font la demande et après examen des dossiers. Aucun cheval ne sortira des écuries sans qu’il y ait une convention de signée. Quant à la santé des chevaux, je serai strict. J’ai même l’intention d’étendre la veille sanitaire et de faire entrer au Conseil d’administration une personnalité de référence comme le professeur Jean-François Charry. Je ferai faire un audit de tous les haras et j’aurai tous les dossiers sur mon bureau. J’irai voir personnellement tous les chevaux. Je ne me laisserai jamais enfumé. C’est inadmissible que des chevaux de qualité restent dans les haras.
Je veux aussi sauver le Haras du Pin. C’est un superbe monument, témoin de notre histoire. Il faut lui trouver un mécène. »

E. R.
04/02/2010

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