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H-jumping : lancement à Fontainebleau

  • Le logo de la nouvelle société
    Le logo de la nouvelle société
  • Jennifer Hochstadter et Golden Lady (ER)
    Jennifer Hochstadter et Golden Lady (ER)
H-jumping, c’est la société que vient de créer Nicholas Hochstadter pour l’achat et la valorisation de chevaux à fort potentiel. Ancien cavalier, propriétaire de chevaux chez Simon Delestre notamment avec Berlux Z, le banquier suisse a créé cette société que sa fille Jennifer, 18 ans, cavalière internationale sous couleurs du Liechentstein, va gérer. Le piquet de chevaux dont H-jumping est propriétaire est basé à Solgne en Moselle chez Simon Delestre, ancien N°1 mondial, lui-même associé à cette entreprise comme référent professionnel.

Le coup d’envoi a été donné à Fontainebleau pendant le superbe événement du Printemps des Sports Equestres. Le but est de détecter et de valoriser des chevaux à partir de 5-6 ans et suivant les cas, les commercialiser ou les garder pour Simon et Jennifer. Pour l’heure, le piquet H-Jumping se compose notamment de Dexter Fontenis Z, Tinka’s Hero, CSIO Bel, Golden Lady qui fit les JO de Tokyo sous selle marocaine, Alita des Isles et Enjoy d’Eole actuellement confié à Julien Anquetin.

Nicholas Hochstädter explique

« Je suis un entrepreneur qui cherche absolument à créer de la valeur mais selon certains critères comme le respect et pour moi c'est très important. Le respect c'est ce que j'essaye d’expliquer à mes filles : respecter les gens et prendre ses responsabilités. J’ai fait plein de choses dans la finance, dans des tas de domaines différents et ma passion c'était l'équitation et puis comme je suis un entrepreneur quelque part je ne pouvais pas me dire juste que j'allais arrêter de monter à cheval et que ça allait s'éteindre comme ça. »

Elle a commencé quand cette passion pour l’équitation ?

« Ma passion pour l’équitation a commencé très jeune vu que mes parents montaient déjà à tout petit niveau, niveau régional en Suisse sur des épreuves à 1m20 jusqu'à 1m30. J’ai tout de suite vu ce monde du concours hippique dans les alentours de la Suisse et aller en concours avec mes parents depuis tout petit m’a donné l’envie de la compétition ».

Je t'avais croisé il y a longtemps à Vittel, tu étais accompagné par Patrick Caron.

« Oui, Patrick Caron a été quelqu'un de très important dans ma courte et maigre carrière équestre. C'est quelqu'un qui justement m'a fait passer du national à l’international. »

La rencontre avec Simon ?

« Avec Simon on se connaît depuis toujours. Je le connais depuis qu'il est tout jeune parce que je l'ai côtoyé en concours, il a même travaillé un tout petit peu avec Patrick Caron. Simon est quelqu'un d’extrêmement discret avec lequel j’avais plaisir à parler mais sans être très proche. Il y a  une dizaine d'années quand j'ai arrêté de travailler avec Patrick Caron après mes premiers championnats d'Europe seniors, et Kévin, pris par le haras des Coudrettes, Simon me dit «  viens 3 jours chez nous, et tu décideras ». C'est Marcel qui m'a fait travailler 3 jours et mes chevaux n’ont plus quitté Solgne ».

Jenni elle s'est mise rapidement dans le grand circuit ?

« Jenni c'est un petit peu comme Obélix si tu veux, elle est tombée dedans toute petite donc pour elle le haut niveau c'est quelque chose de normal, Elle venait beaucoup avec moi en concours. Elle a fait très peu de poney et très vite je l'ai mise à cheval parce que son objectif c'était de venir en concours avec moi. Quand je faisais les 3-4 étoiles, elle montait le 1 étoile. Elle est entraînée par Marcel et parfaitement intégrée au système de Simon qui est basé sur le travail ».

ER

23/04/2022

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