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Grégory Cottard, atypique chez les Bleus

Le Francilien a vécu une année 2022 riche. De la finale de Coupe du Monde aux Mondiaux à Herning, il revient cette année encore plus fort mentalement.

Grégory Cottard a trouvé du confort dans sa nouvelle équitation. Le bien-être de ses chevaux fait de lui un cavalier épanoui. La recherche de la complicité réciproque, d’une connexion profonde avec eux, sans artifices, le motive au quotidien. Il pratique une équitation plus simple, et les résultats obtenus l’encourage dans sa démarche.

« Le bilan de l’année passée est bon. J’ai prix une énorme expérience avec la finale de la Coupe du monde à Leipzig, une première pour moi et Bibici. Les Championnats du Monde étaient encore une première. J’ai pris de l’expérience et c’est que du positif. Tout cela m’a endurci mentalement. Je suis beaucoup plus serein aujourd’hui. On va voir comment on aborde l’année 2023 mais pour l’instant ça se déroule bien » expliquait le cavalier qui revient d’une étape Coupe du monde à Leipzig avec des classements. « La jument a bien sauté à Leipzig, je fais 4 points dans chaque Grand Prix. Le ressenti est super-bon. On verra à Bordeaux. En tant que Français, c’est un concours qui nous tient à cœur. On a envie d’y faire une bonne performance maintenant un 4 points est vite arrivé » ajoutait le Francilien qui affiche comme objectif de la saison, les Championnats d’Europe cet été. « J’ai pris des points pour la finale Coupe du Monde. Alors si on peut la faire aussi pourquoi pas ».

En attendant, compte tenu que les Championnats d’Europe auront lieu sur herbe, l’objectif de Grégory Cottard sera de mettre en confiance sa jument grise sur cette surface. Surtout que l’année passée, elle n’a pas fait un seul parcours sur herbe.

Adepte d’une équitation différente, Grégory Cottard fait figure de cavalier atypique. « C’est vrai que j’ai mon mode de fonctionnement. J’ai une équitation un peu différente des autres, mais ça me tient à cœur. Depuis quelques années, j’ai trouvé une nouvelle façon de monter. Je suis beaucoup aidé pour cela. J’ai un préparateur physique et mental. On fait des stages et des debriefs techniques après les parcours. Tour cela me fait avancer vitesse grand V. Je me suis même demander ce que je faisais aux Mondiaux, l’année dernière. En tout cas ça progresse toujours. Je sens que cet hiver j’ai passé des caps avec les chevaux. Je prends de plus en plus de plaisir à monter car je retrouve de la compétitivité que j’avais perdu un peu ».

Et quand on lui parle Paris 2024, Grégory Cottard répond : « Mon rêve de gosse, c’était les championnats d’Europe. J’étais le réserviste, il y a deux ans. Donc je n’ai pas participé. Mon vrai premier championnat a été les Mondiaux. La marche a été haute. Mais maintenant que j’ai la jument, que je le sens plus confortable. Que moi j’y vois plus clair. Que mentalement je gère, ça donne envie de participer ».

Les résultats

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. G. Cottard (Gammelgaards Carola), 37''07; 2. P. Guignery (Claudio Fizz), 37''72; 3. C. Beaugrard (Tara Coeur Volant), 38''46.

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. P. Guignery (Claudio Fizz), 61''98; 2. P. Guignery (Cheri Lady), 63''26; 3. G. Cottard (Gammelgaards Carola), 65''67.

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. P. Guignery (Claudio Fizz), 36''52; 2. P. Guignery (Cheri Lady), 37''54; 3. C. Roquain (Disney d’Auge), 38''31.

 

LC

01/02/2023

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