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FNC : « L’économie doit l’emporter sur l’ego »

A l’assemblée générale de la FNC, début décembre à Paris, de nombreux représentants de l’élevage (retour remarqué de l’ANSF avec Yvon Chauvin) étaient presents aux côtés de représentants d’organisations du monde agricole et cheval,
ainsi que des pouvoirs publics.

La FNC a connu en 2006 une situation en constante amélioration. Ceci a permis de mener de nombreuses actions syndicales, de développement et de communication, axées notamment sur la représentation des éleveurs auprès des instances agricoles et cheval, la professionnalisation des acteurs et la déclinaison réglementaire de la reconnaissance agricole.

La FNC est tournée vers l’avenir. Partant d’une réflexion approfondie sur l’amélioration des encouragements à la filière, elle a élaboré des propositions d’actions prioritaires, à moyen et long terme. Une feuille de route pour les années à venir qui repose sur les besoins et préoccupations majeures exprimées sur le terrain.

Cette politique doit être globalisée, différenciée, améliorée et a pour ambition la structuration de la filière, la croissance de la biodiversité, l’amélioration de la qualité de vie et de la santé, l’animation des territoires et le développement local. A court terme, l’essentiel reste l’intégration effective des acteurs de la filière dans le monde agricole.

Henry Brugier, secrétaire general de la FNC, a animé une table ronde sur la politique sanitaire globale à adopter, réunissant Pierre-Hugues Pitel (Réseau d’épidémio-surveillance des pathologies équines), Richard Corde (Association mondiale des vétérinaries équins), William Martin-Rosset et Jean-Luc Cadoré (Inra). (Lire notre édition du 21 décembre, page 2 : ‘‘Artérite virale : plus de 200 chevaux touchés’’).

Pour la FNC, l’évolution du Respe et la mise en place du comité de pilotage sous l’égide de la FNSEA et des JA sont désormais indispensables pour anticiper et gérer toute nouvelle épizootie.

En clôture, Michel Masson (FNSEA) et Emmanuelle Soubeyran (conseillère du ministre de l’Agriculture) ont félicité la FNC pour le travail accompli et ont souligné à leur tour l’importance de s’organiser et de concevoir un outil de veille sanitaire. Emmanuelle Soubeyran s’est dite à la disposition de la FNC pour étudier la possibilité de faire rentrer les équidés dans le champ de compétence des EDE.?« Il n’appartient pas à l’Etat de dicter aux professionnels des choix d’organisation. » Mais il doit leur apporter son soutien en terme d’encouragements, de formation, d’installation et de maintien du taux de TVA réduit.

« Il faut tout faire pour que l’économie l’emporte sur la passion, conclut Marianne Dutoit, même s’il en faut beaucoup dans ce métier. Et surtout que l’économie l’emporte sur l’ego... »

17/01/2008

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