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Elections à la FFE - Hervé Godignon : « Ensemble, changeons la Fédération »

  • Jacky Dufourcq et Hervé Godignon
    Jacky Dufourcq et Hervé Godignon
« Les valeurs que nous défendons »

« Notre conviction, écrivent Hervé Godignon et Jacky Dufourq qui briguent la direction de la FFE lors des prochaines élections, est simple et forte et elle façonne notre vision de la future Fédération, elle est basée sur trois valeurs que transmet l’Equitation : la responsabilité, le respect et

« Les valeurs que nous défendons »





« Notre conviction, écrivent Hervé Godignon et Jacky Dufourq qui briguent la direction de la FFE lors des prochaines élections, est simple et forte et elle façonne notre vision de la future Fédération, elle est basée sur trois valeurs que transmet l’Equitation : la responsabilité, le respect et le courage.


Voici un extrait de leur « profession de foi » qui précède une liste de 50 propositions pour rénover le système fédéral.





Une Fédération responsable :


• parce que les règles sportives ne peuvent pas être contournées au bénéfice de l’argent,


• parce que les titres de Champions de France ne sont pas des hochets que l’on distribue à des licenciés naïfs.


• parce qu’une Fédération ne peut être complice et doit pourchasser les tricheurs et tous ceux qui ont recours à des procédés inappropriés


• parce qu’elle fait respecter ses Juges.





Une Fédération Responsable c’est une Fédération :


• modeste et efficace qui redistribue les bénéfices de sa gestion en services nouveaux pour ses adhérents.


• transparente sous le contrôle d’une véritable gouvernance associative. (...)





Le Respect qui est dû aux chevaux,


Parce que pour nous les chevaux et poneys ne seront jamais, au grand jamais, du « matériel d’exploitation » car ils sont la source de nos émotions et la raison qui nous a poussé un jour vers l’équitation.





Le Respect que méritent les enseignants,


Nous pensons que notre Fédération doit être basée sur l’apprentissage et la formation parce que l’équitation est un plaisir qui s’apprend.





Le Respect entre cavaliers,


Parce qu’il n’existe pas une discipline qui prévaut sur les autres, parce que dresseurs, cavaliers de saut d’obstacles ou adeptes de l’endurance ou du reining, le même amour de notre cheval et de notre sport nous fait vibrer. Le respect des autres cavaliers est pour nous une évidence.





Le Courage


Nous affirmons que notre sport est par nature, celui du dépassement de soi et nous pensons que cette découverte du courage est l’outil pour la vie que nous devons fournir à ceux qui passent par les Ecoles Françaises d’Equitation.





Notre sport suppose une compétition contre soi-même, de la phobie ou du stress que l’on doit vaincre à ses débuts, à la patience du dresseur ou à l’humilité du compétiteur et à la fatigue du randonneur, il est l’école du courage. (...)





L’interwiew d’Hervé Godignon





Quelle est la genèse de votre mouvement « Les indignés » et pourquoi ce changement à la tête en dernière minute ?


Il y a un peu plus de trois ans Olivia (mon épouse) et moi avons créé « les Indignés » un groupe sur Facebook pour donner la parole à ceux qui ne l’avaient pas dans les instances fédérales. Après cette période d’Indignation nous avons décidé avec Jacky Dufourcq de passer à la phase de proposition puis à celle de l’action. C’est le sens de sa candidature. Les attaques répétées sur sa personne et un problème d’organisation administrative nous ont conduits naturellement à ce que je prenne la première place. Il restera à mes côtés pour la mise en place des réformes.





La formation des cavaliers de compétition et des enseignants est très critiquée parce que jugée insuffisante. Les éleveurs qui ont fait de gros efforts de sélection n’arrivent pas à vendre leur production parce que, pensent-ils, les cavaliers n’ont pas le niveau requis pour monter de tels chevaux.


Nous devons tous effectivement saluer le travail réalisé par nos éleveurs depuis plusieurs années sur la sélection des femelles et l’apport bénéfique d’étalons européens ayant permis d’élargir leurs possibilités de croisement. Des chevaux plus modernes c’est-à-dire plus « dans le sang » sont offerts à la vente.


Même si le nombre des naissances a chuté en raison de la mévente, le nombre de chevaux invendus reste préoccupant et plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation :


- La situation économique qui est plus difficile pour beaucoup de familles


- La volonté pour beaucoup de disposer d’un cheval directement utilisable en concours de 5 ans au moins.


- L’acquisition d’un cheval qui ressemble de plus en plus à celle d’un matériel avec retour du cheval à la moindre difficulté.


Nous devons aussi constater que ni les clients ni leurs jeunes enseignants n’ont reçu la formation hippologique ni la qualification pour l’éducation de base d’un jeune cheval. Il est donc nécessaire que notre système de formation puisse transmettre les savoirs nécessaires pour que le cavalier accède s’il le souhaite à la propriété de son cheval.





Comment allez-vous changer le système de formation ?


Rappelons tout d’abord que 80 % des pratiquants ne pratiquent pas la compétition. L’organisation actuelle de notre formation des enseignants est basée sur l’animation et l’apprentissage des fondamentaux jusqu’au Galop 4 au travers des BPJEPS. Le niveau supérieur de la préparation aux compétitions est l’apanage des DE et DES. On peut donc voir clairement qu’il existe un « trou » et un manque d’enseignants pour former les licenciés entre le Galop 4 et le Galop 7.


Il nous faudra donc dès notre arrivée mettre en place une réflexion sur un diplôme fédéral et/ou un CQP d’enseignants « supérieurs » tournés vers le perfectionnement des licenciés sans visée de compétition.


Nous souhaitons également que le Galop 7, sésame pour la compétition Amateur et en quelque sorte un « permis de conduire équestre », soit jugé à partir d’un collège d’enseignants dont l’un sera extérieur au comité régional.





Reviendrez-vous à l’ancienne catégorisation des compétitions A, B, C, D, E, parfaitement lisibles pour tous?


Oui, il s’agit de notre proposition n°19 qui inclut également la mise en place des épreuves « passerelles »





Vous envisagez de créer des services fédéraux nouveaux. Lesquels ?


Nous voulons résolument réformer les services informatiques et les fusionner pour une Fédération 4.0. Renouveler sa licence, s’engager, trouver un hébergement ou un covoiturage pour son cheval, voilà ce que nous permettront demain nos portables.


Dans un autre domaine, nous souhaitons mettre en place un fonds de Solidarité permettant de financer les plus méritants des jeunes cavalier(e)s dépourvus de moyens. Ce fonds alimenté par des dons défiscalisés des licenciés et des partenaires, ne coûtera rien aux clubs.





Vous préconisez une Fédération au service du développement des clubs. Si ce n’est pas le cas aujourd’hui, expliquez pourquoi.


Toujours plus de clubs pour des licenciés moins nombreux, voilà l’équation des difficultés de beaucoup de clubs !


Nous souhaitons faire de nos clubs et établissements le centre de la vie équestre locale et pour cela privilégier l’augmentation du nombre de licences par club plutôt que le développement anarchique du nombre de structures. Qui s’en plaindra ?


Nous créerons une équipe de 10 développeurs qui seront mis à disposition de projets régionaux, permettant de renforcer la position de l’équitation et sa visibilité à l’égard des Pouvoirs Publics et des entreprises.


Ils devront justifier de leurs résultats par l’augmentation du nombre des licenciés pratiquant dans les clubs de leur région.





Si vous êtes élu, que ferez-vous de Lamotte Beuvron, de ses terrains, de son hôtellerie, de ses salariés et des multiples services qui y sont proposés ?


Nous avons tout entendu de la part de gens bien intentionnés à notre égard… Que nous allions supprimer le Generali, fermer Lamotte Beuvron, fermer les poney-clubs et pourquoi pas comme des « sans-culottes » mettre le feu au Château !


La manipulation et la répétition de contre-vérités ne font pas une politique, la « Trumpisation » de cette campagne fédérale n’est pas digne de notre sport.


Alors précisons : OUI, nous conserverons le Parc Fédéral de Lamotte-Beuvron et le Generali Open que nous voulons mieux gérés et apportant des services de meilleure qualité aux participants.





Vous avez un programme ambitieux. Comment financerez-vous tout cela ?


Les bénéfices de la Fédération (de l’ordre de 4 M€ par an) sont immanquablement réinvestis en travaux nouveaux et en achat immobiliers à Lamotte Beuvron, nous réorienterons ces sommes vers la réalisation de notre projet et vers les régions.





Liste des candidats au Comité Fédéral





La compétition de haut niveau


- Eugénie Angot - Île-de-France - CSO


- Marie-Christine Duroy de Lauriere


Aquitaine - CCE


- Constance Menard - Rhône-Alpes - Dressage


- Jacques David - Provence - Endurance





Juges et organisateurs de compétitions/ propriétaire d’un cheval de haut niveau


- Frédérique Vuarnet


Midi-Pyrénées - Juge international jumping level 2


- Carole Casale - Midi-Pyrénées - Juge dressage


- Julie Martinot - Bourgogne - Organisatrice CSO


- Pierre Defrance - Val de Loire - Propriétaire


- Valérie Moulin - Normandie - Organisatrice CCE





Nos représentants des enseignants et notre representant « santé - prévention »


- Sophie De Araujo


Auvergne - Educatrice enseignante BEES1


- Alexa Hinard


Normandie - Educatrice enseignante BEES2


- Jean Bergraser


Midi-Pyrénées - Médecin urgentiste


Groupements équestres poneys


- Alma Berquet - Normandie


- Laure Gilli - Picardie


- Maud Le Nepvou - Bretagne


- Camille Pinson


- Manon Pezzano - Provence-Alpes-Côte d’Azur


- Thomas Voeltzel - Île-de-France





 


Groupements équestres chevaux


- Jean-François Danton - Île-de-France


- François Pélamatti - Champagne-Ardenne


- Richard Breul - Île-de-France


- Pascal Le Comte - Nord-Pas-de-Calais


- Guillaume Le Goupil - Normandie


- Didier Courrèges - Aquitaine





Groupements équestres tourisme


- Bettina Vedie - Normandie


- Celine Legaz - Languedoc-Roussillon


- Graciane Bazas - Aquitaine


- Philippe Quaranta - Midi-Pyrénées


- Daniel Chauviere - Pays de Loire


- Nathalie Ertzscheid-Ondet - Île-de-France


27/10/2016

Actualités régionales