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Confinement : un second bilan de la Fédération des Conseils de chevaux

  • Pierre-Yves Pose et Sébastien Carralot, vice-président du CRE Nouvelle-Aquitaine
    Pierre-Yves Pose et Sébastien Carralot, vice-président du CRE Nouvelle-Aquitaine
Questions-réponses avec Pierre-Yves Pose, président de la Fédération des conseils des chevaux au moment de la publication des résultats de la seconde étude d’impact économique du confinement pour la période du 1er au 30 avril.

Que peut-on en conclure de cette étude?  

Je ne vais pas vous surprendre en vous disant que l’impact économique est énorme, par contre, ce qui apparaît clairement c’est qu’en fonction de leurs choix stratégiques antérieurs, les entreprises ont absorbé cet impact de façon très différente. Les grandes familles les plus touchées sont les centres équestres avec peu de foncier et une part importante de la cavalerie en propriété, les entraîneurs du Trot et du Galop, et les utilisateurs d’équidés de travail. Mais une fois encore, il faut étudier leurs cas individuellement pour mesurer leurs difficultés et contrairement à ce que l’on pourrait croire, des centres équestres souffriront moins que certains entraîneurs de course qui ont déjà commencé à réduire leur cheptel de jeune génétique et le nombre de leurs salariés.

Vous en débutez une troisième, vous n’avez pas peur de lasser les professionnels en les sollicitant à nouveau ? 

J’espère que c’est la dernière pour cette année ! En effet nous avons interrogé les professionnels pour chaque mois pendant la durée du confinement. Il est important d’avoir une vision de l’impact réel de la mise en sommeil de l’économie sur la vie des entreprises parce que les plans de relance et de compensations restent à construire.

Par ailleurs, la construction d’indicateurs socio-économiques par les conseils des chevaux ne datent pas d’aujourd’hui ! l’Observatoire Economique Régional a été créé en 2005 en coopération avec les Haras Nationaux et la cuvée 2019 en est la 4ème édition.

Justement, vous parlez d’un partenariat avec les Haras Nationaux, or l’ifce a également fait une étude, pourquoi ? On n'y comprend plus rien !

L’iFCE a répondu à une urgence et a interrogé les professionnels sur leur pertes en mars et en avril alors que le mois de mars n’était pas terminé ! C’est de la prospective, dont la méthodologie diffère de la nôtre, qui ne s’attache qu’à l’impact réel. Alors que les Conseils des Chevaux ont valorisé dans le cadre de cette crise une méthodologie éprouvée de longue date, l’ifce a mis en place dans l’urgence un nouveau cadre en s’appuyant sur les données fournies par les 5 structures nationales les plus importantes sans les consolider par les données observatoire des Conseils des Chevaux. C’est fâcheux...  Tout d’abord parce que si l’on valide les données des maisons mères sans les croiser entre elles, on compte deux fois, par exemple, un établissement de tourisme équestre agréé FFE utilisant des chevaux d’une race de la SFET ; les entreprises de la filière équine additionnent des activités d’élevage, de valorisation, d’utilisation qui ne dépendent pas forcément d’une seule société mère. Ensuite, cela a donné lieu à la publication de chiffres estimés totalement farfelus comme l’évaluation du nombre de chevaux en propriété dans les centres équestres  ; avec une première évaluation à 400 000 chevaux (ce qui voudrait dire qu’il y aurait 1 cheval pour 2,33 licenciés FFE !) qui a été reprise par plusieurs parlementaires pour poser des amendement à la loi de finance ! Elle a été corrigée quelques jours plus tard à 300 000 chevaux, qui ont servi de base à la demande de la filière au gouvernement, rabaissée ensuite à 200 000 puis diminué encore ces derniers jours… Cela ne donne absolument pas une image sérieuse de notre filière. Je regrette sincèrement que les conseils des chevaux n’aient pas été mieux sollicités par le ministère pendant cette crise alors que nos équipes sont toujours restées disponibles pour travailler, y compris dans le cadre du comité filière. 

Quelles ont été les actions des Conseils des Chevaux Régionaux pendant la crise ? 

Les Conseils ont  été, dans leur immense majorité, très mobilisés par leurs Conseils Régionaux, ils ont participé à la réflexion sur la mise en place de mesures d’urgence ou de plan de relance au niveau local. 

Ensuite, comme une évidence, il est apparu important d’accompagner les entreprises et d’encourager les professionnels qui pouvaient y avoir accès à utiliser les processus d’accompagnement et d’aide mis en place par le gouvernement, comme le prêt garanti ou le chômage partiel. 

Dans un premier temps en regroupant sur des pages de nos sites internet régionaux l’ensemble des informations et des accompagnements mis en place, puis en ouvrant une foire aux questions, puis dans la plupart des régions, en proposant une assistance téléphonique aux professionnels pour remplir leurs demandes d’aides.

Pendant toute cette phase de la crise, nous avons très bien travaillé avec les Fédérations Régionales de Course, les Comités Régionaux d’Equitation, les Associations Régionales d'Éleveurs, ou les délégations régionales IFCE sur ces actions de soutiens des professionnels.

Sollicités comme jamais, nos administratifs ont également été formés sur l’outil observatoire cartographique et nous avons développés des partenariats importants avec les Organisme de Sélection du Selle Français et des Poneys Français de Selle pour la réalisation d’observatoires économiques spécifiques. On peut dire que nous avons bien mis à profit cette parenthèse dans nos activités routinières pour progresser dans bien des domaines...

Et maintenant ?

Il reste donc à boucler l’enquête de l’impact économique du “confinement COVID” en recueillant les données du mois de mai. Cette nouvelle étude* va permettre de produire une publication régionalisée pour toutes les régions qui en ont besoin. En plus, ce dernier questionnaire est conçu avec des questions ouvertes pour permettre aux professionnels de s’exprimer. Nous voulons en faire une véritable consultation de la filière et c’est ce qui va permettre aux Conseil des Chevaux Régionaux, dès la mi-juin, de construire les plans de relance régionaux de la filière équine.

Mais avant tout, il va falloir éviter de perdre un trop grand nombre d’entreprises et c’est pour cela que nous soutenons avec le Trot, France Galop, la SHF, la SFET et plusieurs autres structures de la filière équine la demande présentée par les syndicats professionnels d’une aide ciblée pour les “oubliés” des mesures gouvernementales. Sans cette aide spécifique, de trop nombreuses entreprises équines ne participeront pas à la relance de l’économie du cheval.

* : cette étude sera publiée dans notre édition papier du 26 juin.


Retours sur les enquêtes de l'impact COVID
Avril 2020 / Note de travail

Cette note est une étape en attendant la remonté des chiffres de mai qui permettront de proposer une évaluation plus précise de l’impact global des semaines de confinements sur un échantillonnage plus important.

Les tendances observées pour le mois de mars se confirment en avril.

Les entreprises de la filière ont subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Empêchées de réaliser leurs activités ou freinées par les difficultés à les exercer, nombreuses sont celles à avoir vu leurs chiffres d'affaires s'écrouler.

1) Données générales :

1163 répondants, dont 54 % d'établissements équestres, 21 % d'éleveurs, 7% d'entraineurs, 6% d'utilisateurs d’équidés de travail.

Globalement, les chiffres d'affaires liés aux courses (gains) ont, logiquement, totalement disparu (-99,4 %) ; ceux liés aux ventes d'équidés également (- 97,1 %), ainsi que ceux des activités d'enseignement (- 89,2 %) et ceux liés au tourisme équestre (-90,9 %).

Touchées également, les activités liées aux prestations d'entrainement et de valorisation des équidés, dont le chiffre d'affaires moyen a baissé de 65,9 %.

Les activités d'utilisation de chevaux de travail ont, pour leur part, reculé de 57,6 % et la vente de produits divers (savons, ...) de 47,7%. 

En revanche, les chiffres d'affaires liés aux pensions se maintiennent mieux (-8,0 %), sauf chez les entraineurs où ils baissent sensiblement (-22,8%, contre "seulement" -4,0% dans les établissements équestres).

Les entreprises ont eu recours aux mesures d'accompagnement, mais de façon assez variable et non systématique en fonction de leur activité principale. 

Notons par exemple que les prêts de trésorerie et le chômage partiel ont été peu sollicités (dans respectivement 20,4% et 21,8% des cas), alors que plus de la moitié des entreprises ont en revanche sollicité les aides du fonds de solidarité (56 %). 

2) Les éleveurs :

58,2 % d'entre eux déclarent un impact de la crise sur leur chiffre d'affaires, et la baisse de chiffre d'affaires global est en moyenne de 36,5 %. 

Pour 21,7 % d'entre eux, la crise a eu un impact sur l'emploi, avec une diminution de l'emploi salarié dans 9% des cas et le recours au chômage partiel dans 4 % des cas. 

Ils ont eu peu recours aux mesures d'accompagnement : 19,67 % des éleveurs ont sollicité l'aide du fonds de solidarité (et 2,4 % à son complément régional), 18,07 % ont eu recours à un report de leurs charges fiscales et/ou sociales, 13,3 % à un prêt pour leur trésorerie.

3) Les établissements équestres :

91 % d'entre eux déclarent un impact de la crise sur leur chiffre d'affaires, et la baisse de chiffre d'affaires global est en moyenne de 84,2 % sur le mois d'avril.

Pour 54 % d'entre eux, la crise a eu un impact sur l'emploi, et 29,1 % ont eu recours au chômage partiel. 

Les aides sollicitées par les établissements équestres ont été :
- l'aide du fonds de solidarité (dans 67,7 % des cas), complétée régionalement (dans 6 % des cas),
- le report des charges sociales et/ou fiscale (dans 42,7 % des cas)
- et les prêts de trésorerie pour près du quart d'entre eux (23,1 %) 

4) Les entraineurs :

96 % d'entre eux déclarent un impact de la crise sur leur chiffre d'affaires, et la baisse de chiffre d'affaires global est en moyenne de 71,8 % sur le mois d'avril. 

Pour 57 % d'entre eux, la crise a eu un impact sur l'emploi, et 32 % ont eu recours au chômage partiel.

Les aides sollicitées par les entraineurs ont été :
- l'aide du fonds de solidarité (dans 57,3 % des cas), complétée régionalement (dans 6,1 % des cas),
- le report des charges sociales et/ou fiscale (dans 53,7 % des cas)
- et les prêts de trésorerie pour (dans 41,5 % des cas) 

5) Les utilisateurs de chevaux de travail :

70,8 % d'entre eux déclarent un impact de la crise sur leur chiffre d'affaires, et la baisse de chiffre d'affaires global est en moyenne de 52,2 % sur le mois d'avril. 

Pour 32,3 % d'entre eux, la crise a eu un impact sur l'emploi. Seulement 9,2 % ont eu recours au chômage partiel.

En dehors de l'aide du fonds de solidarité (sollicitée dans 61,5 % des cas), ils ont assez peu mobilisé les mesures d'accompagnement : report des charges sociales et/ou fiscale dans 12,3 % des cas, prêts de trésorerie dans 6,2 % des cas.

Demande d’aide d’urgence pour les professionnels de la filière équine 
Analyse quantitative des besoins des professionnels
(11 mai 2020)
 

La crise sanitaire liée au Covid19 engendre et continuera d’engendrer des pertes d’activités économiques, pour tous les professionnels ayant une activité directement et indirectement liée au cheval :

 DES IMPACTS À COURT TERME : sur les courses, les compétitions équestres, l’enseignement de l’équitation, le tourisme, les formations, etc.

DES IMPACTS À MOYEN ET LONG TERME : sur l’étalonnage, les ventes de chevaux, la maréchalerie, les ventes d’aliments et d’équipements, etc. 

1) LES IMPACTS À COURT TERME :  

Ils sont liés à la suspension des courses, à l’arrêt complet des activités d’enseignement et de concours, à la fermeture des établissements recevant du public, à la mise en sommeil de contrats de prestations et aux difficultés liées au commerce international.

Sont plus particulièrement touchés : 

  • les établissements équestres qui ont surtout une activité d’enseignement ou de coaching ;
  • les entraîneurs de trot et de galop ;
  • les écuries de chevaux de sport pour les concours ;
  • les prestataires en bât, portage et traction animale utilisant les équidés de travail ;
  • les exportateurs de tous types d’équidés.

Pour ces structures, l’arrêt de leur activité entraîne une baisse ou une absence de chiffre d’affaires dont l’impact est variable (Tableau 1).

Les mesures d’aides financières générales mises en place par l’État (fonds de solidarité, chômage partiel, report de charges courantes, sociales et fiscales) apportent une réponse aux structures : 

  1. qui ont pu mettre tout ou partie de leurs activités en sommeil comme par exemple un centre équestre ayant rapidement organisé la mise à  l’herbe de sa cavalerie et/ou ayant opté pour la mise au chômage partiel de ses salariés ; l’aide de 1500 €, parfois bonifiée, couvrant partiellement les charges courantes.
  2. qui ont développé une activité non liée à la présence d’un public comme la pension ou l'entraînement de chevaux de propriétaires pour les établissements équestres, les entraîneurs de courses ou les cavalier de chevaux de sport.
  3. qui ont des contrats liés à des activités agricoles qui ont pu être ralenties, mais pas à l’arrêt comme les prestataires de service en vigne, débardage…
  4. qui ont une activité saisonnière qui se déroule hors de la période du confinement comme la location de roulottes, les stages d’été ou la location d’animaux de portage.

Pour toutes ces entreprises, l’impact n’est pas différent de celui que subissent tous les acteurs de l’économie mondiale et la demande se résume à veiller à ce que les aides générales mises en place par le gouvernement soient accessibles aux entreprises de la filière équine.

Une aide d’urgence est indispensable !

Pour un certain nombre d’entreprises de la filière équine, les aides proposées sont inadaptées à leur fonctionnement. En effet, certains ateliers ne peuvent pas être mis en sommeil sans dégrader les conditions de redémarrage de l’activité économique de l’entreprise. C’est le cas pour :

  1. les établissements équestres et les cavaliers de chevaux de sport qui ont une partie importante de leur cavalerie en propriété et n’ont pas la possibilité d’exploiter des pâtures ; 
  2. les entraîneurs de chevaux de courses dont une part importante de chevaux à l’entraînement au moment de l’arrêt des courses étaient soit en propriété, soit sous une forme de contrats liés au résultat ;
  3. les prestataires de service en traction animale dont les prestations ont été suspendues ; 
  4. l’ensemble des professionnels prestataires d’activités touristiques utilisant des équidés pour lesquels les vacances d’avril et les jours fériés de mai représentent une part significative du chiffre d’affaires ; 
  5. les exportateurs d’équidés de sport, courses ou travail dont des transactions ont été suspendues et qui doivent assumer une prolongation des délais de quarantaine.

L’ensemble de ces entreprises doivent conserver le personnel nécessaire et assumer les coûts de fonctionnement pour les soins, l’entretien, l’entraînement d’équidés. Pour d’évidentes raisons de bien-être animal mais également pour assumer leur part de responsabilité dans le redémarrage économique, ces professionnels n’ont pas mis leur activité en sommeil bien que seules les charges continuaient à courir alors même que les recettes étaient en berne.

Les mesures d’aides financières générales mises en place par l’État (fonds de solidarité, chômage partiel, report de charges courantes, sociales et fiscales) ne suffisent pas pour compenser ces dépenses liées à l’entretien des équidés.

C’est uniquement cette part de leur déficit durant la période de confinement qui doit faire l’objet d’un fonds spécial de solidarité que nous avons évalué à 52 millions d’euros (25 612 485 € par mois d’arrêt de l’activité, voir Tableaux 2 et 3) sur la base de chiffres de références issus et croisés entre l’IFCE (OESC), l’observatoire EQUICER, les observatoires régionaux des Conseils des Chevaux et leur synthèse nationale, les données des maisons mères d’élevage.

Cette prise en compte est un préalable incontournable pour envisager un plan de reprise économique que de nombreuses entreprises ne seront pas en mesure d’assumer seules avec des indicateurs au rouge vif.

De nombreux signes doivent nous alerter sur l’urgence de la situation. En effet, les chefs d’entreprises sont restés trop longtemps sans réponse des pouvoirs publics et prennent des décisions de bonne gestion dont l’impact sur le moyen terme sera dévastateur et qui décupleront les coûts de la reprise.

L’emploi est en berne, des contrats ne seront pas renouvelés et les offres d’emploi dans la filière équine sont en baisse depuis le début de la pandémie : -70% des offres en avril 2020 sur la plateforme Equiressources (Equi-ressources - ifce, bilan mensuel avril 2020).

L’offre de chevaux de loisirs et de trotteurs auprès de la filière bouchère a été multipliée par 2 depuis le début de la crise ce qui est le signe de la diminution des cheptels qui entraînera celle des ressources et des emplois dans les mois à venir. Impact direct, le cours du cheval de trait a baissé de 20% en 2 mois.

2) LES IMPACTS À MOYEN ET LONG TERME : 

À 6 mois, sur les ventes, à 1 an sur la prochaine saison de reproduction et sans doute au-delà, en lien avec les impacts sur l’économie globale et l’annulation des rassemblements de chevaux permettant la commercialisation, touchant plus particulièrement :

• les éleveurs (de tous types d’équidés de course, de sport ou de travail)

• les entraîneurs de galop et de trot

• les écuries de concours ou de valorisation de chevaux de sport

• les écuries de propriétaires,

La filière équine pressent déjà dans toute sa diversité, qu’elle subira sur le long terme les effets de la crise de Covid-19.

CONCLUSION : 

Il est essentiel que soit accordée une enveloppe qui permette d’étendre à tous les professionnels de la filière équine, la prise en compte de la spécificité des centres équestres devant assurer l’alimentation et l’entretien des équidés en propriété.

Cette annonce d’une aide sectorielle au bénéfice d’une seule de ses familles ne peut pas être comprise par les socioprofessionnels, alors que la filière équine s’investit pour se construire de façon transversale, au niveau national avec la Gouvernance Cheval, au niveau régional avec les Conseils des Chevaux et au niveau syndical avec l’élaboration d’une convention collective unique pour tous les établissements équestres dans le cadre de la réforme du code du travail. 

Les signataires demandent à l’État de se porter garant de l’équité de traitement entre les professionnels sachant qu’une aide d’urgence est indispensable mais qu’elle doit cibler en priorité les entreprises en réelle difficulté quel que soit leur secteur d’activité.

Une instruction minutieuse des dossiers de demande et l’application de critères co-construits et partagés est nécessaire.

Pour ce faire, il faut entendre l’ensemble des acteurs de la filière dont l’institut technique ne peut pas être le seul porte-parole.

Avec le soutien de :

ANNEXES

Tableau 1. Evaluation de l’impact de la crise COVID-19 sur les chiffres d’affaires de mars à mai.

Evolution du chiffre d’affaires 2019 / 2020

Mars à Mai 2020 (1)

Enseignement

- 47 %

Pensions et Fermes de tourisme montés et attelés

-39 %

Écuries d'entraînement de chevaux de Trot

-64 %

Écuries d'entraînement de chevaux de Galop

-25 %

Écuries d'entraînement de chevaux de sport 

-74 %

Prestataire en bât, portage et traction

-73 % 

Export

-100 %

(1) : Enquête COVID 19 FCC, chiffres mai évalués. Extrapolation chiffre calcul d’impact FCC mars 2020. A consolider par l’étude prospective IFCE non disponible au 13 mai 2020.

 

Tableau 2. Coût mensuel et nombre d’équidés en propriété par secteur d’activité

Type de structures/activités

Nombre de chevaux en propriété  

Coût mensuel

Total

Enseignement

143 248

67 €

9 597 616 €

Pension et Ferme de tourisme montés et attelés

18 761

67 €

1 256 987 €

Écuries d'entraînement de chevaux de Trot 

10 713 (2)

506 €

5 420 778 €

Écuries d'entraînement de chevaux de Galop 

2 789 (3)

506 €

1 411 234 €

Écuries d'entraînement de chevaux de sport 

7 253 (4)

450 €

3 263 850 €

Prestataire en bât, portage et traction

4 600

67 €

308 200 €

Export

800

180 €

144 000 €

Total

188 164

 

21 402 665 €

 

Tableau 3. Coût mensuel et nombre d’équidés détenus en pension pour secteur courses

Type de structures/activités

Nombre de chevaux en pension

Coût mensuel

Total

Écuries d'entraînement de chevaux de Trot 

5 936 (5)

506 €

3 003 616 €

Écuries d'entraînement de chevaux de Galop 

2 384 (6)

506 €

1 206 304 €

Total

8 320

 

4 209 920 €

  

TOTAL DEMANDE MENSUELLE
(Tableau 1 + Tableau 2)

196 484

 

25 612 585 €

 

(2) : Le Trot, OER 2019, Observatoire Equicer 2019

(3) : France Galop, OER 2019, Observatoire Equicer 2019

(4) : OER 2019 - effectif évalués à 50 % de l’ensemble des chevaux en fonction du type de contrat

(5) : effectif évalué à 77 % de l’ensemble des chevaux en pension, en fonction du type de contrat 

(6) : effectif évalué à 34 % de l’ensemble des chevaux en pension, en fonction du type de contrat

09/06/2020

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