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CCE - Saint Mars d’Outillé (72) - 11 mars : Esteban Nedelec ne manque pas d’objectifs

Installé à Courcemont, Esteban Nedelec vit sa passion. Il travaille d’arrache-pied, pour, un jour, retrouver l’élite du concours complet. Il remporte la Pro 3 avec Cevalino des Neiges Z, et prend la 2e place avec Versant des Perrieres.


Avec 15 chevaux dans ses écuries, Esteban travaille chevaux de commerce et de propriétaires tout en cherchant la perle rare. Celle qui lui permettra de revenir en équipe de France. En attendant, il se réjouit de son début de saison.


« Je suis content du début de tous mes chevaux, vieux comme jeunes. On est venus, il y a quinze jours, ici à Saint Mars et ils ont été performants. Caprice des Neiges gagne son épreuve et l’étalon de 9 ans Cevalino des Neiges Z (CARDERO) gagne la Pro 3 aujourd’hui, après avoir été troisième il y a 15 jours », appréciait Esteban.


« J’ai un bon piquet de chevaux car j’ai des propriétaires qui me font confiance et c’est rassurant. Ça me fait plaisir », expliquait celui qui, ce dimanche, était engagé dans une épreuve pro3.


« Mon objectif avec Versant des Perrières est d’aller chercher des deux étoiles, L’année passée, il a déjà fait des concours une étoile mais il a besoin de grandir. Il devrait être prêt cette saison », soulignait Esteban qui a aussi une jument prometteuse, mais qu’il ne sort que très rarement. « Je la laisse grandir et se déclencher » sourit le cavalier.


Pour les jeunes chevaux, l’ancien champion de France jeune cavalier a l’ambition de courir la finale à Pompadour. Par contre, pas de Grand National au programme en 2018 : « Je prépare les chevaux pour peut-être l’année prochaine s’ils progressent comme ils le font actuellement ».


Le cavalier a aussi des objectifs avec ses élèves : « C’est un bon groupe de qualité, ils ont des bons chevaux et ont une belle marge de progression ».


Quant à la veste bleue, l’ancien membre de l’équipe de France, qui a couru deux championnats d’Europe en junior avec Matin du Neipo, y pense toujours : « C’est toujours dans un coin de ma tête. Mais il faut former des chevaux et leur laisser le temps de grandir. Ca paiera un jour » terminait-il.


Il travaille toujours avec Blandine et Laurent Bousquet : « Ils sont plus que mes entraîneurs, c’est ma deuxième famille ».


Amat 1 :

Amat 2 :

Amat 3 :

29/03/2018

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