- Toute l’actualité du cheval et des sports équestres

Carnet : décès de Charles Barbot

Charles Barbot nous a quittés mardi dernier au cours de l’après-midi alors qu’il s’occupait de ses poulains dans les herbages du Haras du Bec à Livet-sur-Authou.
Père de Marie-Christine, Philippe-Charles et Benjamin qu’il a tous trois formés et accompagnés sur les plus beaux concours, il était en outre propriétaire avec son

Charles Barbot nous a quittés mardi dernier au cours de l’après-midi alors qu’il s’occupait de ses poulains dans les herbages du Haras du Bec à Livet-sur-Authou.


Père de Marie-Christine, Philippe-Charles et Benjamin qu’il a tous trois formés et accompagnés sur les plus beaux concours, il était en outre propriétaire avec son épouse Françoise du centre équestre du Bec Hellouin qu’il avait fondé en 1947, au coeur de la Normandie qu’il affectionnait tant et dont il fut un grand acteur des années durant. Président du Comité Régional de Tourisme Equestre de Normandie (CRTE), organisateur de randonnées (la « Chevauchée du Roi Richard »), de concours nationaux et de Championnats Régionaux, il a su transmettre sa passion, et former bon nombre d’acteurs contemporains de la filière équine.


Eleveur de chevaux de sport, il a notamment fait naître Ibis du Bec (champion d’Europe poney).


Beaucoup évoquent à son sujet le terme de « maître à penser », ou de « mentor ». En effet son caractère volcanique faisait de lui un homme d’influence.


Ce personnage haut en couleurs, ce passionné au grand cœur, savait rassembler et fédérer par son grand esprit de camaraderie et de convivialité.


Nous aimons à nous souvenir de lui, au milieu de sa carrière, entouré de ses chevaux de coeur (Business, Happy...) et des cavaliers qu’il faisait travailler régulièrement, donnant une leçon d’histoire à ses élèves ébahis, arrêtés en cercle autour de lui, la bouche en coeur, alors qu’il leur expliquait avec ferveur en gesticulant d’agacement l’importance des grands maîtres de l’équitation tels que Baucher, L’hotte, Jousseaume, déplorant un tel manque de culture pourtant indispensable hier aujourd’hui et demain ! Il faut dire qu’il avait été à bonne école... formé au Haras du Pin, puis chez maître Jean Couillaud, il a reçu un enseignement traditionnel strict et pointu qu’il a essayé de transmettre inlassablement à ses élèves jusqu’a son dernier jour.


Un dernier hommage lui a été rendu lors d’une cérémonie religieuse le mardi 8 septembre à l’église du Bec Hellouin.


Nos condoléances attristées à sa famille.


17/09/2015

Actualités régionales