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Brigitte Henriques prend les rênes de l’olympisme français

Paris CP. Petite révolution dans le sport français : à trois ans des JO de Paris, Brigitte Henriques a été élue présidente du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), première femme à accéder à ce poste depuis sa création en 1972.

Un raz de marée. Voilà comment résumer le vote qui s’est déroulé  mardi au siège du CNOSF et qui mettait aux prises quatre candidats, dont deux semblaient être à la lutte avant le scrutin, Brigitte Henriques, 50 ans, vice-présidente de la Fédération française de football (FFF) et l’ex-champion olympique de judo Thierry Rey, 62 ans.

Brigitte Henriques, ancienne professeure de sport et ex-internationale de football, mais aussi vice-présidente du CNOSF depuis 2017, est effectivement issue du sérail, ce qui a sans doute séduit une partie des 108 présidents de fédérations ayant pris part au vote. « Elle est vraiment très bien implantée dans les instances, elle maîtrise aussi pas mal de réseaux, notamment grâce à sa place au sein de la FFF », expliquait un des membres du CNOSF avant l’élection.

Adoubée par le président sortant Denis Masseglia dès le mois de janvier, celle qui était également vice-présidente de la FFF depuis 2017 a aussi bénéficié du soutien de plusieurs poids lourds du monde fédéral pendant cette campagne, avec notamment Michel Vion (ski) et Jean-Pierre Suitat (basket-ball). « J’ai beaucoup de plaisir à te donner les clés de la maison », a d’ailleurs lancé Denis Masseglia avant de prendre dans ses bras la nouvelle présidente.

Malgré l’étiquette football

« C’est une femme qui connaît bien les dossiers, qui travaille très sérieusement. Je suis persuadé que ce sera une réussite pour le CNOSF. Ses qualités, c’est le travail, l’intelligence », a également assuré Noël Le Graët, président de la FFF, à l’issue du vote. Elle a notamment su faire oublier ou bien faire accepter son étiquette football, dans un monde fédéral où ce sport n’est d’ordinaire pas considéré comme un marqueur olympique fort.

Parmi ses premières tâches : aller « soutenir les athlètes » aux JO de Tokyo qui débutent dans moins d’un mois et « passer le témoin à Paris-2024 ». Elle souhaite aussi « dès l’été » remettre sur la table le dossier brûlant des conseillers techniques sportifs (CTS), ces fonctionnaires placés auprès des fédérations pour les aider sur le haut nouveau niveau ou les pratiques de masse, dont des dizaines de postes sont menacés. 

LC avec AFP

30/06/2021

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