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Avec Sandrine Manuguerra Médecines ancestrales et modernes pour le bien-être des chevaux

  • Sandrine Manuguerra : la thérapie par les sangsues
    Sandrine Manuguerra : la thérapie par les sangsues
C’est dans un cadre enchanteur dans le nord du Luxembourg qu’on découvre l’univers de Sandrine Manuguerra. Riche d’une expérience variée, elle a acquis de nombreuses connaissances et techniques pour améliorer le bien-être des chevaux par des méthodes douces. Les méthodes utilisées sont ancestrales et/ou bien connues, mais restent encore méconnues dans leur application aux chevaux.

Comme le Shiatsu, le Reiki est une technique japonaise de soins énergétiques utilisant les mains mais moins connu. Les chevaux étant très sensibles, ils sont particulièrement réceptifs à ces formes de traitements.

Toujours à la recherche de procédés en adéquation avec sa sensibilité exacerbée, Sandrine s’est formée aux techniques de l’EMDR. Ce procédé a été découvert dans les années 80 pour traiter les stress post-traumatiques. En fait, cette méthode est adaptée à tous les mammifères, car la mauvaise gestion  du stress est similaire. Les phobies et les peurs qui en découlent peuvent donc se traiter de façon analogue.

Un long entretien avec le propriétaire va permettre de déterminer en amont les situations problématiques entraînant ces comportements de fuite ou de panique, comme du vent, des bruits, des soins, etc…

Les soins consistent alors approximativement dans des stimulations bi-latérales de chaque côté de la colonne vertébrale qui remplacent les mouvements oculaires bilatéraux alternés chez les humains.

En recherchant des méthodes de soins complémentaires avec des outils plus « matériels », au détour d’une conversation avec un  maréchal-ferrant, Sandrine a redécouvert l’utilisation des sangsues en médecine vétérinaire et crée Equ’hirudo, la thérapie par les sangsues. 

Leurs bienfaits sont toujours utilisés fréquemment en Allemagne, en Russie ou en Suisse, par exemple. Mais en France, notamment, elles avaient été délaissées, notamment, suite aux découvertes de Louis Pasteur qui avaient entraîné beaucoup de défiance. D’autre part, les méfaits des pesticides et l’assèchement des marécages ont eu comme conséquence la quasi-disparition des sangsues dans leur état naturel.

Cependant, celles qui sont en médecine, vétérinaire ou humaine, sont uniquement des espèces médicinales, nées en élevage et n’ont jamais sucé avant leur utilisation et ne mordent qu’une seule fois. 

Elles sont considérées comme un médicament, avec agrément et autorisation spécifique. 

Sandrine a fait le choix éthique de les retourner ensuite dans leur élevage d’origine pour retraite et reproduction.

Leur action est extrêmement efficace, souvent une seule séance, mais ce sont des divas, très sensibles aux conditions extérieures, comme les conditions météorologiques ou les énergies autour d’elles et peuvent refuser d’agir et de mordre…

Sandrine va les utiliser en complément de l’intervention du vétérinaire, souvent pour accélérer la convalescence dans les cas de tendinites, syndrome naviculaire, arthrose et lombalgie. Leur action est également très bénéfique pour les abcès, les plaies infectées, les dermites estivales récidivantes et les fourbures aiguës.

Les substances dans leur salive vont notamment calmer les chevaux le temps de leur pose et leur action, qui peut durer assez longtemps. Les sangsues n’aimant pas les poils, la préparation nécessite de raser à blanc les zones où elles doivent être posées avec précision avec une seringue spéciale. Les séances peuvent donc durer au total de 2 à 3 heures.

Dans le futur, Sandrine souhaiterait pouvoir accueillir dans ses installations des chevaux venant de loin pour ses soins.

Anne Dupont

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