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Zoom sur l’élevage du Bidou

Rien ne prédestinait Charles-Hubert Blin à devenir éleveur. Originaire de Caen, loin des préoccupations équestres, son métier, dans l’industrie pharmaceutique, l’a cependant rapproché de la Manche en lui fixant domicile à Bayeux. C’est là que le virus l’a mordu.
Son premier cheval, c’est Alain Hinard qui le lui a vendu. Et, de

Rien ne prédestinait Charles-Hubert Blin à devenir éleveur. Originaire de Caen, loin des préoccupations équestres, son métier, dans l’industrie pharmaceutique, l’a cependant rapproché de la Manche en lui fixant domicile à Bayeux. C’est là que le virus l’a mordu.


Son premier cheval, c’est Alain Hinard qui le lui a vendu. Et, de fil en aiguille, la passion a tissé le reste. Avec ce cheval, Charles-Hubert a touché à la compétition puis, quelques années plus tard, à la faveur d’un changement d’orientation professionnelle, il acheta une ferme à Aignerville (une vingtaine de kilomètres de St-Lô) et décida de devenir éleveur à temps plein. Un des rares exemples de mutation vers cette spécialisation en agriculture.


Aujourd’hui, au moment de ce reportage, Charles-Hubert père de deux jeunes enfants ne regrette pas ce choix. A l’élevage il a joint une activité commerciale en reprenant l’enseigne Top Equine (compléments nutritionnels et large gamme de produits de soins pour chevaux, top-equine.com).


Une dizaine de chevaux naissent en moyenne chaque année à l’ élevage du Bidou, son affixe. Sur 80 hectares de pâture, il entretient un cheptel de 70 chevaux, les siens et ceux qui lui sont confiés.


Autour de l’écurie d’une vingtaine de boxes, un rond d’avrincourt et, en projet, une carrière.


Doreen, un coup de cœur


Avec Doreen Vandrin (Lama des Landes-Le Plantero), un achat coup de cœur, débute l’aventure élevage. Croisée à Calvaro, elle donnera naissance à Salsa du Bidou, une jument bai foncé qui tourne actuellement sous la selle de Nina Mallevey, une jeune cavalière du Nord, particulièrement brillante et régulière dans les GP 130-140. Elle vient encore d’en faire la démonstration le week-end dernier au Touquet. Doreen fera six poulains.


Rencontre déterminante un peu plus tard avec Denis Hubert, véto et éleveur fort estimé à St-Lô. Les deux hommes partagent la même passion pour l’élevage, pour la connaissance des souches. Ils feront tous les deux partie du pool d’amis investisseurs qui achèteront au sortir du concours des 2 ans mâles il y a trois ans, Vigo Cece, l’étalon que présentait Christophe Choain, vice-champion à 2 ans, champion à 3 ans. Charles-Hubert flashe sur Nina Manciaise (Fusain du Défay). La jument, disparue prématurément donnera naissance à trois poulains : Quetche du Bidou avec Andiamo pour père, Rubis du Bidou avec Cumano, propriété du haras de Lillebec, Serise du Bidou avec Gin Tonic Star, confiée à Olivier Guillon.


Vint ensuite Nicodème Manciaise (Royal Feu et Sentinelle x Grand Veneur- souche Away Pierreville-) dont il partage le propriété avec son naisseur Denis Hubert. Elle donnera naissance, entre autres, à Anciais Bidou (Arioso du Theillet), vendu à Nash.


Kerva des Hayettes (Aiglon Rouge et Nerva x Garitchou aa ) entre également à l’élevage. Nouveau coup de cœur, pour l’Anglo cette fois.


A l’élevage encore, une fille de Doreen avec Jeff d’Or, Roxanne du Bidou qui donne naissance en 2011 à Babydoll, femelle alezane x Canturo et l’an dernier Doubless du Bidou, un mâle alezan x Baloubet du Rouet. Roxanne saillie l’an dernier par Up to You, l’étalon du GFE.


Quarène Manciaise (Shogoun-Grand Veneur), demi-soeur de Nina est entrée à l’élevage il y a trois ans. Elle est mère d’une vigoureuse fille de Vigo Cece, Doreen du Bidou et à nouveau pleine de Vigo Cece. « L’étalon produit bien, dit-il convaincu, il ramène du sang, de la force et un beau bout de devant. Ses poulains sont bien faits avec un dos fort ». Et c’est avec Vigo que Amazone de Blondel (Nirvana V kwpn et Mapierre de Blondel x Dollar dela Pierre) achetée à Michel Ruel produira par transfert ses poulains. Cette Amazone, bien née, sera un pilier de l’élevage du Bidou.


Ici, les chevaux sont pré-débourrés à 2 ans et font les concours d’élevage à 3 ans.


« Notre but, dit l’éleveur, c’est de vendre et de proposer des chevaux clés en mains. Pas facile, notre métier mais il faut y croire et il faut oser ».


Adhérent à Cheval Normandie, secrétaire de l’AEC, Charles-Hubert ose sur tous les fronts du sport et de l’élevage. Pour le rayonnement du Bidou et de la Normandie.


15/05/2014

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