Vive la Bourgogne

du soutien de la S.E.B. et de la qualité des équipements du centre hippique.

Et le président Moissonnier ne manquait pas de souligner les qualités du chef de piste international, Jean-François Gourdin, « un fin technicien » notait-il.

Ce Grand Prix des Ets Bernard, magnifique, a démontré une fois encore toute la beauté d’un tour bien construit, tout en finesse… et en difficultés. Pas d’obstacle juge, mais diverses possibilités de fautes : l’obstacle n° 2 (les puits), le triple, la rivière, le double à une foulée un peu serrée - et fait en descente - le bel obstacle n° 5, ont provoqué bon nombre de fautes, voire quelques chutes assez inédites à ce niveau. Sur les cinquante partant d’un plateau de haut niveau, treize tout de même se retrouvaient pour un barrage costaud. Jérôme Ringot parti en première position réalisait sans-faute un joli temps de 52’’65. Rattrapé par Clément Frèrejacques (S.F. en 50’’99), ces deux cavaliers se virent dépasser par le Bourguignon Jean-Michel Martinot qui, partant en dernière position, savait ce qu’il avait à faire et il le fit : il assurait un sans-faute en 50’’23, la victoire lui était acquise…

Rendez-vous maintenant pour le prochain Pro 2 à la Sauvageonne (Arnas), du 30 avril au 2 mai.
Florence Massard-Loslier