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Tours Pernay, acte 2, c’est parti !

CSO - 19-21 avril  Fréquenté (plus de 1500 engagés) alors que les concours officiels reviennent sur les lieux. Les cavaliers ont pu apprécier les installations et l’excellente piste à l’exemple de Jacques Helmlinger, venu en reconnaissance en amont du Grand National de mai et qui remporte la 140 avec le fringant Stravinski Wisbecq.   Photo 1 sur 1

Pernay, au nord-ouest de Tours, lieu très apprécié en son temps (dernier concours en 2006) est redevenu une adresse référence sous la houlette de ses nouveaux propriétaires, Christophe et Marie-Laure Deuquet. Ils étaient quarante-trois à prendre le départ de la Pro 1-140, sur un parcours dessiné par Michel Chambon, un fidèle des concours orchestrés par les Deuquet. « Une très belle piste top niveau, moderne, bien remaniée. Elle laisse de la place pour galoper et l’ensemble est bien canalisé »  précisait l’intéressé au moment où les premiers cavaliers s’élançaient. « Je n’ai pas voulu y aller trop fort pour cette première intervention. Il faut prendre les marques. C’est une bonne préparation avant le Grand National qui aura lieu dans la deuxième partie de mai », précisait-il encore connaissant bien les cavaliers présents, mais moins les chevaux.  Au fil des parcours, le lot des sans-faute se dessinait sans y retrouver les meilleurs des épreuves précédentes. Ainsi Olivier Perreau avec One Mirail, deux fois second les jours précédents sur les épreuves Pro 2 1,30 m et 1,35 m était évincé du barrage tout comme Max Thirouin/Vodka,  vainqueurs de la 1,35 m la veille mais qui écopent cette fois d’une faute.

A l’issue de ce premier tour, une dizaine de cavaliers se retrouvaient sur le barrage au tracé classique avec quelques belles galopades qui convenaient justement à Jacques Helminger et Stravinski Wisbecq (cheval de sport belge par Landjuweel)). C’est le couple qui a ouvert le barrage en donnant le ton avec un chrono rapide de 40’’83 que les autres cavaliers n’arrivèrent pas à remonter. C’est pourtant ce qu’a essayé Vincent Blanchard/Elton van de Krekebeke, assurant un superbe sans faute mais en 42’’68. Encore plus loin dans le temps (44’’94), mais sans pénalité, le Rhône Alpin Olivier Charret complète le podium avec Paradis du Fresne. « Je ne regrette pas le déplacement », annonçait Jacques Helmlinger, venu sur place avec un important lot de chevaux. » C’était un très beau Grand Prix, agréable à monter car très bien dessiné. Je serai de retour sur les lieux pour le Grand National » annonçait-il tout sourire lors d’une remise des prix émouvante en présence des instigateurs de la structure de Bel Air, Pierre-Marie et Nathalie Juranville. Ces derniers éprouvaient un petit serrement au cœur, mais confirmaient leur plaisir à voir revivre les installations et les pistes dans un esprit sportif équivalent à celui instauré naguère. 

Gabrielle Roger

L’expérience fait ses preuves

Encore peu rencontrée à ce niveau, Virginie Alliot a fait impression. En selle avec la jolie grise de 7 ans Gariette, elle termine septième de l’épreuve phare du dimanche (sans-faute et 4 points au barrage). Monitrice au centre équestre du Plessis proche d’Amboise (37), Virginie a suivi une partie de sa formation dans les écuries de Paul Schockemöhle en Allemagne. Elle en conserve un excellent souvenir et précise l’intérêt de travailler sur ces grosses écuries où elle a pu faire valoir son savoir et assumer des responsabilités sur la dernière partie de son stage. Revenue dans l’Hexagone voici trois ans, la jeune femme a pris en charge la valorisation des produits de l’élevage familial et autres chevaux confiés par des propriétaires. Elle a également fait la démarche auprès de son ancien formateur pour qu’il lui confie deux chevaux, Gariette (Oldenbourg par Coupe de Coeur) et Coupon (Oldenbourg par Larino) qu’elle a mis sur le circuit des six ans l’an passé. 

G. R. 

CENT cso_Alliot_Gariette
Photo 1 sur 1
25/04/2013

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