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  • Claire Gosselin et Karamel de Lauture, lauréats RLM Grand Prix CDI*, félicités par Thibaud Valette
    Claire Gosselin et Karamel de Lauture, lauréats RLM Grand Prix CDI*, félicités par Thibaud Valette
  • Emmanuelle Schramm
    Emmanuelle Schramm
Claire Gosselin, cavalière de dressage, coach et éleveur (affixe Lauture)

« Je dirige une écurie spécialisée dressage et j’ai une équipe de cavaliers amateurs qui est très investie dans cette discipline. Je touche un public 100% dressage. J’ai 45 licenciés, donc plutôt une petite structure ».

Satisfaits des compétitions, vos élèves ?
« Dans l’ensemble oui. C’est une équipe qui aime aller en compétitions et qui est plutôt satisfaite des circuits qu’on leur propose. Même s’ils ont des concours oà des sites qu’ils préfèrent à d’autres évidemment ».

Vous préparez comment ce championnat 2021 qui se déroule au Mans ?
« On a déjà déterminé les propriétaires qui voulait y aller, c’est avant tout une question d’envie. Il faut avoir envie de s’investir dans une préparation et dans un championnat. Tous mes clients ne font pas le Championnat de France. Ce sont ceux qui ont envie d’y aller, à qui ça fait plaisir avant tout, qui ont une carte à jouer sur ce championnat, en terme de classements, de performances. Et ensuite, une fois qu’on a déterminé le groupe, dans chaque catégorie, puisque j’ai à peu près un participant dans chaque niveau, on a préparé ensemble la répétition des reprises imposées et puis surtout la préparation d’une RLM puisqu’au Championnat de France ; c’est ça qui fait la finale. Ils ont peu l’occasion de représenter une reprise en musique dans l’année parce que tous les concours ne proposent pas ces épreuves. On se concentre d’abord sur les imposés. Ensuite chacun peaufine la RLM qui servira de finale si la qualification est obtenue ».

Qu’apporte le dressage dans le fait de monter à cheval ?
« Ce qui nous plaît c’est cette rigueur que le dressage impose dans le travail, cette rigueur qu’on s’impose à nous-mêmes déjà avant d’imposer quoi que ce soit au cheval et puis cette idée de précision dans la présentation. Chaque moment de la reprise est noté, tout compte. Il y va de l’image qu’on va dégager, la sensation de fluidité, de facilité du cheval qui travaille avec vous et non pas contre vous. Tout a de l’importance puisque même cette partie-là est notée par le jury et ça je crois que c’est quelque chose qui plaît dans l’abord de la discipline. En tout cas je parle pour moi, et peut-être pour les quelques propriétaires qui sont chez moi ».

Ce futur Open Amateur, vous le voyez plutôt d’un bon œil ?
« Oui, tout à fait, parce qu’il est déjà arrivé qu’il y ait des concours pluridisciplinaires, notamment sur les Grands Nationaux. On a eu des doubles étapes, enfin je parle pour les professionnels, comme à Compiègne, comme à Lamotte où il y avait le Complet en même temps que le Dressage, ce sont des étapes qui ont toujours plu parce que c’est vrai que c’est quand même sympa de ne pas être cloisonnés entre nous. Il y a quelques concours où les amateurs ont aussi pu être mélangés à d’autres disciplines et je crois que ça c’est très bien vu, comme l’Amateur Team à Jardy par exemple où on voit un peu toutes les disciplines en même temps.
Un nouveau circuit avec 4 championnats de 4 disciplines différentes sur un même site, oui c’est sympa, je pense que ça plaira en effet ».

Quels étalons utilisez-vous pour vos juments ?
« Majoritairement le mien, Karamel de Lauture, pour des raisons d’affect d’abord et de finances évidemment. J’ai une pratique de l’élevage qui n’est pas très commerciale, c’est-à-dire que la plupart de mes poulains je les garde et c’est moi qui les emmène en compétitions. Il n’y a pas un but spécial de commercialisation et/ou de rentabilité derrière cette activité. Par le passé, on vendait beaucoup de nos poulains, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Pour les filles de Karamel évidemment je vais choisir d’autres étalons, étrangers la plupart du temps parce que majoritairement les très bons chevaux de dressage sont étrangers. Maintenant avec l’ouverture du stud-book on arrive quand même à produire en Selle Français, malgré l’utilisation de chevaux étrangers dans l’élevage. C’est une vraie chance pour nous, éleveurs, puisque les étrangers l’ont fait très longtemps avant nous. Pour l’instant, 100% des chevaux qui naissent chez moi sont Selle Français malgré l’apport de souches étrangères dans la lignée ».

Emmanuelle Schramm Rossi, DTN adjointe au Dressage

« C’est un nouveau projet qui doit susciter un réel intérêt avec la participation des trois autres disciplines pour faire de cet Open une grande fête des amateurs. Le dressage est une discipline qui évolue constamment avec un nombre d’engagés en croissance et une belle progression en termes de qualité d’équitation. Cela dit, on est toujours loin derrière l’obstacle mais on constate chaque année que les cavaliers sont mieux équipés en chevaux et que le nombre de concours augmente lui aussi.

La petite communauté du dressage se déplace « en bande » peut-on dire. On la retrouve sur le Grand National et les Pro dont les programmes comportent des épreuves amateur.

Les bonnes manières à cheval s’acquièrent avec le dressage qui favorise la complicité et la bonne relation avec le cheval. L’attente des gens, elle est là, dans l’harmonie avec son cheval.

Même constat de croissance avec l’élevage. Les chevaux estampillés SF sont de plus en plus nombreux sur le circuit.

Cet open de juillet, sportif et festif, devrait plaire au plus grand nombre. »

06/01/2022

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