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Sophie Dubourg : « On rentre dans le dur »

  • Staff technique et cavaliers à Fontainebleau (©ER)
    Staff technique et cavaliers à Fontainebleau (©ER)
Paris 2024, c’est parti. La FFE met les bouchées doubles pour la préparation des cavaliers et des chevaux pour les JO de Paris. L’offensive est lancée à moins de 800 jours de l’échéance capitale.

Etape 1, ce super championnat de France associé à un 4* qui se déroule actuellement dans un cadre exceptionnel, jamais vu à Fontainebleau. « Nous verrons ici, soit dans le championnat soit dans le 4* tous les chevaux du groupe 1. On rentre dans le dur » dit Sophie Dubourg, la DTN, patronne du staff sportif lors d’une conférence de presse réunissant tous les dirigeants de la FFE.

Des mesures importantes financièrement ont été annoncées pour accompagner les athlètes humains et équins des quatre disciplines sportives à travers le fonds Equiaction abondé à 3 millions d’euros par la FFE et pour lequel une levée de fonds supplémentaires est actuellement en cours. Ces mesures phares concernent les propriétaires, les cavaliers, les chevaux, les entraineurs privés et les cavaliers-écurie.

Confort du cavalier, bien-être du cheval

« Depuis 2 ans et demi maintenant, commente la DTN, on renforce le support technique sur tous ces stages proposés et cet accompagnement technique en stages, en compétitions, au sein des écuries individuelles des cavaliers, on le renforce et on le fait bien sûr au moins jusque Paris 2024. C'est quoi apporter plus que tout cet accompagnement technique ? C'est faire que nos athlètes, nos couples athlètes chevaux-cavaliers soient dans les meilleures conditions possibles. Tout ça a un coût. On sait identifier les problèmes, on sait que peut-être il nous manque du potentiel qualité cheval, dont on connait le coût mais la Fédération n’a pas vocation à acheter des chevaux, mais bien sûr vocation à accompagner les investisseurs, les propriétaires. A partir du 1er juin, ils seront valorisés par un meilleur accompagnement sur le réceptif, la communication, l'accueil sur les différents événements de l'année et aussi par des primes sur la conservation des chevaux.

Autres leviers importants : le suivi longitudinal des chevaux, non pas pour soigner mais pour prévenir. Là on parle du bien-être animal.

Concernant le cavalier on entame aussi des démarches sur la prépa physique et mentale. A partir du 15 septembre post Championnat du Monde, à tous les couples référencés dans les groupes 1, on proposera la signature d'une convention tripartite cavaliers, propriétaires, Fédération Française d'Équitation, avec bien sûr des engagements sur la transparence du travail. On va soutenir financièrement.

Le 2e volet est l'entraînement privé. On a prévu des bourses à l'entraînement privé, en validant l'entraîneur choisi par les cavaliers pour les 4 disciplines. Équi-actions financera des journées de stage avec l’entraîneur privé retenu. Nous avons également prévu le financement des salaires d'un cavalier-écurie. Le cavalier-écurie est celui qui s’occupe du piquet de chevaux qui reste à la maison quand le cavalier est en concours. Cela du 1er septembre au 31 décembre et jusqu’en août 2024 pour 8 cavaliers en saut d'obstacles, 8 en concours Complet, 6 en Dressage et 5 en Para-dressage ».

Sélection pour La Baule

Etape 2 : la sélection pour la Coupe des nations de La Baule sera connue ce lundi et sera faite en fonction des résultats du championnat et du GP 4*. Ainsi en a décidé Henk Nooren qui a évoqué le calendrier des concours en vue des championnats du monde et d’Europe. Grégory Cottard et Mathieu Billot ne seront pas en Coupe des Nations à La Baule, ils ont décidé de mettre leurs chevaux de tête au repos en vue d’autres échéances. « C'est peut-être sur cette Coupe des Nations qu'on va essayer de nouveaux couples, des couples qui n’ont pas encore sauté sur ce niveau et surtout pas une Coupe des Nations, projette le sélectionneur. « iI y a deux Coupes 3 étoiles qui sont importantes pour une qualification pour ce nouveau circuit de 3 étoiles, Lisbonne et Madrid, aussi ça c'est quelque chose qu'on voudrait plus ou moins remplir ce week-end ».

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Ils ont dit

Frédéric Morand, Jean-Luc Vernon, respectivement vice-présidents de la FFE, Sophie Dubourg, directrice technique nationale et Henk Nooren, sélectionneur et entraîneur national de saut d’obstacles étaient aux côtés du champion olympique par équipe 2016 Kevin Staut, de Grégory Cottard, finaliste de la Coupe du monde 2022, d’Olivier Perreau (Groupe 1) et de Mégane Moissonnier (Groupe 2).

Frédéric Morand. « Notre objectif est de montrer à la population française les vertus du cheval et des activités équestres à travers le rayonnement de cet événement mondial. Nous avons également un objectif très important de médailles pour l’équitation française. On est à un peu plus de 800 jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux. On peut considérer que ce championnat de France est un peu le début de la préparation olympique pour nos athlètes ».

Jean-Luc Vernon, vice-président de la FFE et trésorier d'Equiaction. « Le dispositif d’aide aux athlètes de haut niveau porte sur plusieurs points : un accompagnement des soins vétérinaires pour les chevaux athlètes, un accompagnement logistique de la gestion des écuries et des aides à l’entraînement et du coaching des couples dans les quatre disciplines : saut d’obstacles, concours complet, dressage et para-dressage. Pour mémoire, la FFE a abondé le fonds Equiaction à hauteur de trois millions d’euros. Nous sommes en phase de levée de fonds supplémentaires, défiscalisables pour les donateurs, entreprises ou particuliers. Les premières actions seront en place dès le mois de juin pour les cavaliers, les chevaux et leurs propriétaires ».

22/04/2022

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