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Paroles de cavaliers

  • Florian Rouault
    Florian Rouault
  • Kiara Montgourdin
    Kiara Montgourdin
  • Pierre-Alain Mortier
    Pierre-Alain Mortier
Florian Rouault à Mâcon « Je suis très content, le parcours était corsé mais bien dosé et j’ai pris beaucoup de plaisir aussi bien sur le parcours que sur le barrage et avec une victoire à la clé donc c’est un grand bonheur » ainsi s’exprime Florian Rouault après avoir gagné le GP Elite 125 à 61 partants sur la nouvelle piste de Mâcon le 27 mars.

Florian Rouault à Mâcon

« Je suis très content, le parcours était corsé mais bien dosé et j’ai pris beaucoup de plaisir aussi bien sur le parcours que sur le barrage et avec une victoire à la clé donc c’est un grand bonheur » ainsi s’exprime Florian Rouault après avoir gagné le GP Elite 125 à 61 partants sur la nouvelle piste de Mâcon le 27 mars.

Florian en dit un peu plus sur son objectif sportif qui pourrait bien passer par la finale de l’Open de France au Mans.. 

« Ça fait un peu plus de 20 ans que je monte à cheval. J’ai commencé la compétition relativement tard, vers 15 ans et j’ai eu mon premier cheval à 24 ans et c’est lui, c’est celui avec lequel j’ai gagné aujourd’hui, Valmont du Vercol (Fakir de Kreisker x Bayard d’Elle) trouvé chez Alizée Porée, une cavalière amateur qui organise des concours dans le sud de la France et né en Normandie. J’ai une 2e jument qui a 6 ans. Je fais de la compétition pour le plaisir. Ma femme a une écurie et je travaille à 100 % à côté. C’est l’écurie Castelroc dans l’Ain, on a 26 boxes et des chevaux au pré ». 

Vous avez démarré la saison quand  et pour quel objectif ?
« J’avais fait 2 parcours sur le Winter Tour à Chazey cet hiver et la semaine dernière je suis allé faire un parcours à Bourg en Bresse pour préparer ce week-end, donc là c’était le premier vrai week-end de concours avec Valmont.

Avec lui mon objectif est de faire une bonne saison sur 1m25-1m30 avec quelques participations sur 1m35. L’an dernier on avait attaqué 1m35, j’en avais fait 3, et après la pause hivernale je voulais reprendre sur un petit peu plus bas donc on a fait 125 ce week-end mais j’aimerais bien être performant sur 125-130 et je me suis inscrit dans la Gold Cup qui est 125-130 donc j’aimerais bien pouvoir récolter quelques points ».

Vous travaillez avec un coach ?
« J’ai plusieurs coachs on va dire, à l’obstacle je travaille avec Romain Lavigne, je travaille beaucoup en dressage avec une instructrice de dressage, Lydie Karoutchi qui vient chez nous toutes les 6 semaines à peu près. Sinon je travaille beaucoup seul, ma femme me soutient mais dans un couple ce n’est jamais facile de s’entraîner l’un l’autre. C’est elle qui me met les barres en concours mais pour le coup en concours je me gère tout seul, je n’ai pas de coach ».  

La finale de l’Open Amateur, c’est un but pour vous ?
« Ça pourrait l’être. Le truc c’est que ma femme a une écurie et des élèves, si on y va c’est avec tous les élèves donc il va falloir qu’on motive les autres pour y aller. Là on a une petite équipe d’amateurs, on était six engagés ce week-end. S’ils sont un peu performants et motivés ça pourrait devenir un objectif ».

E. R.

Kiara Montgourdin (La Jument Verte) 

Kiara Montgourdin, 14 ans, originaire de Savoie, est en sport études Excellence à La Jument Verte, l’établissement que dirige le cavalier international Pierre-Alain Mortier à Courlans dans le Jura. Elle y a commencé son cursus sportif en début d’année et forte d’une déjà belle expérience de compétitrice en saut d’obstacles, elle a débuté de fort belle manière sa saison sportive à Mâcon, classée dans l’Amateur Elite 120 avec son propre cheval Défi de Cantraie (Asca Z).

Son objectif sportif immédiat est clair  : le championnat des As et l’Open de France du Mans. A plus long terme, elle n’envisage pas autre chose que de travailler dans le domaine du cheval pour devenir cavalière Pro. 

« Monter correctement, réussir mes parcours, voilà ce que j’essaye de faire. J’ai bien réussi puisque je suis classée aujourd’hui (27 mars, ndlr) dans ma première 120. »

Pierre-Alain, son coach

Jeune cavalière prometteuse ?
« Elle est encore dans l’apprentissage, c’est sa première vraie année de concours. Elle monte  depuis l’âge de 3 ans et fait son entrée dans la cour des grands où elle a découvert la compétition amateur seulement depuis 6 mois, donc c’est tout nouveau. Elle monte les échelons au fur et à mesure. On a commencé à 1 m, 1,05 m, 1,10 m, 1,20 m, là l’objectif était d’être sans faute ce week-end à 1,20 m. C’est réussi.  Le prochain concours, il faudra viser le sans-faute sur une 125 pour une participation au Championnat des As dans les Cadets puis l’Open amateur de France au Mans. Voilà l’objectif.

J’ai un bon groupe d’une quinzaine de sport-études cette année, toutes des filles. Il y en a une dizaine qui vont tenter leur chance dans ce championnat ». 

Comment se comporte son cheval ?
« Il est tout nouveau, elle l’a eu cet hiver. C’est un cheval qui a déjà un petit peu d’expérience. Il était dans les écuries de mon ami Étienne Boucher et tournait déjà sur des épreuves 125-135. L’objectif qu’on a avec Kiara est cohérent. Ils ont tous les deux les moyens de progresser ».

Dans le cursus sportif vous les intéressez à l’élevage ?
« Dans le sport-étude, comme je le dis déjà à tous, c’est l’étude d’abord et le sport ensuite. Ils sont au collège comme les autres pour le circuit classique des études et ils montent tous les soirs avec nous. Ce que nous leur apprenons, ce sont les bases et encore les bases. Quand ils arrivent chez nous, ils ont un bon niveau Club qui leur permet d’entrer facilement sur le circuit amateur. Certains viennent avec leurs chevaux, d’autres n’ont pas de chevaux donc on leur fournit. On s’adapte en fonction des niveaux, on fixe un objectif à mi-saison et fin de saison, soit on le revoit à la hausse, soit on ajuste pour coller au mieux aux possibilités de chacun. Certains sont là juste pour le sport, d’autres s’intéressent à l’élevage, nous nous adaptons et c’est plutôt satisfaisant dans l’ensemble. On a le sport-étude classique et le sport-étude d’excellence ».

Tu reviens de la tournée du soleil en Espagne. Quel bilan ?
« Bon bilan, très content, beaucoup de classements, les chevaux ont bien sauté ».

Que devient le crack Easy Star ?
« Il continue sa route dans une autre écurie avec un grand cavalier, champion olympique » annonce-t-il avec regret avant de poursuivre. « Il est parti en Suisse chez Steve Guerdat. L’affaire s’est faite en plein accord avec nous mais j’ai quand même un gros pincement au coeur. Je l’avais depuis l’âge de 3 ans. C’est un vrai crack cheval. Ma satisfaction est de le voir dans une écurie comme ça donc je lui souhaite tout le meilleur pour la suite ». 

Easy Star de Talma (Quick Star x Opium de Talma) né chez Michel Guiot avait fait un record de vente à Fences à 3 ans, acheté par un propriétaire suisse. Superbe étalon, bien né , que Pierre-Alain Mortier a débuté sur le circuit classique.

E. R.

15/04/2022

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