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On parle international à Saint Lô

  • Vanessa et Joël Vandevrage autour de M. Fang, dirigeant d'un centre équestre à Pékin
    Vanessa et Joël Vandevrage autour de M. Fang, dirigeant d'un centre équestre à Pékin
  • Avec les responsables du CCN et du NHS
    Avec les responsables du CCN et du NHS
Après le colloque de l’UNIC sur le commerce du cheval de sport aux Etats Unis d’Amérique, c’est le marché chinois qui a été abordé par le Conseil du cheval de Normandie.  

L’ouverture vers la Chine ne date pas d’hier. Jean-Yves Camenen, alors directeur de l’UNIC, a ouvert la voie notamment avec la région des Pays de la Loire. Depuis l’idée a fait son chemin et c’est bien le modèle français qui s’exporte à l’Empire du milieu. La FFE y a imposé son modèle et ses hommes. Un dirigeant d’un gros centre équestre de Pékin, M. Fang a été invité à St Lô pendant le NHS.

A la différence de l’Amérique du nord, on n’y parle pas hunter ni « equitation » mais enseignement, développement, formation. Joël et Vanessa Vandevrage sont à Pékin depuis cinq ans pour y adapter le modèle français dans les clubs qui poussent « comme des champignons ». La pratique équestre connaît en effet un énorme engouement. La Normandie est très impliquée dans ces échanges en recevant, au collège équestre de Conches, des cavaliers chinois. L’idée dominante du moment, c’est l’adaptation des jeunes moniteurs français à la culture chinoise, par la langue, indispensable, par les mœurs et les besoins et les habitudes. « Tout cela n ‘a rien à voir avec nos façons de faire à nous, indique Joël Vandegrave. Il faut vraiment s’imprégner de leur façon de vivre et de penser pour aboutir à quelque chose ». L’idée, ce n’est pas seulement de vendre des chevaux mais de  fournir un savoir-faire qui touche à la ferrure, aux soins, à l’alimentation, à la pédagogie, à l’équipement du cheval et du cavalier. Camille Martin, originaire de Bourg-en-Bresse (frère de la cavalière Maëlle Martin), missionné par la FFE et l’UNIC porte les bonnes méthodes françaises en Chine. La France n’est pas en avance dans le domaine de l’exportation de chevaux. Allemands, Anglais, Australiens y occupent une position dominante. Pour l’heure, le cavalier chinois n’a pas une grande exigence dans la qualité de sa monture qui est de type instruction. La FFE qui a fait du développement à l’international une priorité, compte combler ce retard en misant sur la formation. Et la Normandie entend y prendre une part prépondérante.

Les professionnels français sont bien conscients de l’importance du marché : l’UNIC qui organise leur présence au salon du cheval de Pékin en fin d’année, affiche complet.

ER

 

11/08/2017

Actualités régionales