- Toute l’actualité du cheval et des sports équestres

Nicole Favereau « Atteindre des pourcentages de 72 % »

La première étape du Grand National version 2018 s’est tenue le week-end du 16 au 18 mars au Pôle Européen du Cheval. En reportant le Grand Prix pro élite, Nicole Favereau prend la tête du classement avec sa fille Marine Subileau. Entretien.

C’est sur le concours international que Nicole Favereau a débuté sa saison de compétition il y a quelques semaines. Et tout a bien commencé puisque la cavalière tricolore accompagnée de sa fille, Marine Subileau, se sont offert sur le Grand Prix Dress Tour les première et troisième places. De quoi mettre en condition pour la suite.

Couple Mère-fille
Ce week-end, mère et fille font équipe dans la première étape du Grand national.
Première et troisième du Grand Prix sarthois, Nicole savourait ce podium : « C’est formidable. Il y a trois ans, on avait commencé en espérant ne pas être dernières, on l’a remporté deux fois de suite et on espère encore cette année être sur la plus haute marche. Mais rien n’est joué, il y a beaucoup de nouveaux couples et c’est très bien pour la discipline. On va se battre pour rester en tête », expliquait celle qui n’envisagerait pas autrement cette compétition qu’en famille. « On est solidaires, contentes que ce soit l’une ou l’autre qui soit devant ».

Ginsengue

« Ma jument Ginsengue a amélioré la régularité du passage, a fait des progrès pendant l’hiver, maintenant il faut monter en puissance, elle est à l’aise sur tous les mouvements, elle n’a pas de points faibles. Mon objectif est à terme d’atteindre des pourcentages de 72 % » continuait Nicole qui ne pense pas aux Jeux Equestres Mondiaux ni à une qualification en équipe de France pour le moment.

« Ce n’est pas mon objectif mais si la jument est bien et qu’elle est sélectionnable, évidemment je serai honorée de faire partie de l’équipe de France. Mais avant je voudrais monter mes points. Pour cela, le circuit du Grand National et quelques concours internationaux me permettront d’arriver à cet objectif. Si je jouais une sélection, il faudrait toujours être sans-faute alors que pour progresser, on doit s’autoriser de faire des fautes pour être meilleur ».

SP

19/03/2018

Actualités régionales