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Nicolas Blondeau, l’autorité tranquille

Lamotte-Beuvron (49) 15-16 novembre A l’initiative du CRE du Centre, Nicolas Blondeau a démontré durant deux journées bien remplies, à force de commentaires pointus et de gestes avisés, que sa méthode pouvait entrer dans les cordes des enseignants venus assister à ce programme Photo 1 sur 1
de formation. Ces deux jours de stage étaient consacrés au volet particulier de l’abord et du débourrage du jeune cheval (ou la remise en condition d’un cheval mal démarré).

Nicolas Blondeau a présenté les grandes lignes de son programme dénommé aujourd’hui ‘‘Méthode Blondeau’’ devant une assistance d’une quinzaine d’enseignants venus des quatre coins de la région.

Selon la formule consacrée, les cavaliers présents devaient se sentir capables d’établir une qualité relationnelle avec le jeune cheval et de renforcer positivement les premiers contacts, et être capable de présenter celui-ci à l’arrêt, au pas et au trot, et enfin d’embarquer le sujet « à pas comptés » dans un van.

Au fil des heures, Nicolas Blondeau évoquait ses principes avec sa détermination coutumière, ajoutant aussi souvent que nécessaire le détail qui renforce l’action. Avec sa force tranquille, il explique : « Vous devez arriver à lire un cheval à livre ouvert pour savoir à qui vous avez à faire ». Mais insiste également sur le fait que les situations doivent se répéter selon le même dispositif, le même lieu et un même temps afin que le cheval fixe bien ses repères. « C’est ainsi, explique-t-il, que la relation de partenaire peut s’établir en toute confiance si l’intervenant a su prendre en compte toutes les causes et les effets qui en résultent. »

Il ne manquait pas de rappeler qu’au cœur de ses premiers pas en compagnie d’un jeune cheval, il n’est pas préjudiciable d’en faire un peu trop. Ce qui est grave, c’est de ne pas en faire assez !

Les cavaliers sont parfois restés un peu dubitatifs devant les mises en situation avec les jeunes chevaux présents car pour certains, ces derniers ont occasionné des séances longues. Les stagiaires étaient conscients que de retour dans leur fief, ils ne prendraient pas toujours le temps, faute de temps justement, d’appliquer les principes acquis lors de ces deux journées.

Nicolas, solide dans ses convictions, son calme et sa décontraction, leur a pourtant assuré que le temps jugé perdu aujourd’hui serait autant de temps gagné au quotidien des jours à venir. Réflexion oblige...

Catherine Roux

29/11/2007

Actualités régionales