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Les As au haras d’Ecotier

  • Angèle Pollien sur Thémis d’Hurl’Vent, Hervé Courtejaire, maire de Charrette, Alexa Annequin
    Angèle Pollien sur Thémis d’Hurl’Vent, Hervé Courtejaire, maire de Charrette, Alexa Annequin
Les violents orages qui se sont abattus sur l’Isère le 9 juin n’ont pas découragé les jeunes cavaliers de cette étape de la Tournée des As chez Olivier et Alexa Annequin au Haras d’Ecotier à Charette. Il faut dire qu’il s’agissait d’une des toute dernières occasions de venir décrocher quelques points pour se qualifier pour les Championnats de Lamotte Beuvron.


Grégory Carra avait dessiné un parcours exigeant pour optimiser leur préparation, avec pour seule concession de ramener à 125 au lieu de 130 la hauteur du Grand Prix As Poney Elite Excellence qui a été remporté par Angèle Pollien avec Thémis d’Hurl’Vent. Mattéo Papaian Roche et Cotton du Lys s’adjugeaient de leur côté le GP As Poney Elite, également sur une hauteur de 125. Le soleil avait brillé samedi, et dimanche le terrain était resté bon malgré la pluie, si bien que les clubs devenus des fidèles, comme les Ecuries d’Octo, d’Indica, du Peillard, ou encore Jouault Equitation ont trouvé là une très profitable répétition. Des fidèles donc, mais aussi de plus lointains, comme le jeune Jules André du Centre Equestre du Mont Blanc à Chamonix. De son côté, Olivier Annequin emmènera une dizaine de cavaliers à La Motte.


Le Haras d’Ecotier, c’est l’histoire d’un couple de passionnés : cela fait une vingtaine d’années que Olivier et Alexa se sont installés dans cette belle bâtisse du XVe siècle, qu’ils ont su utiliser sans la dénaturer. Les écuries, selleries, club house et l’administration ont trouvé leur place dans les bâtiments existants, ce qui ne simplifie pas toujours le travail quotidien, alors que manège, carrières, marcheur, paddocks ont été installés au gré des déclivités du terrain. Au final, une installation qui offre toutes les commodités souhaitables aux quelques 120 licenciés de l’école d’équitation, dont une bonne part à poney. Tous les trimestres, Olivier organise une « grosse » sortie : dernièrement Fontainebleau, et bientôt La Motte Beuvron. Parallèlement, cet excellent cavalier qui a faite sienne une devise de Nuno Oliveira, monte en compétition, surtout en jeunes chevaux et gère avec sa femme un petit élevage de qualité, à l’affixe « Ecotier » dont la plupart des poulinières viennent directement de grands haras normands. Ils fondent en ce moment de grands espoirs sur un de leurs produits, une 3 ans par Kannan, née chez eux, saillie cette année par Mylord Carthago en attendant de la sortir en compétition. Olivier a également repris de bonnes poulinières poneys de son père, installé aussi en Isère sous l’affixe des Léchères.


V. R.


20/06/2019

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