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Laurent Bousquet vise le graal au pays du soleil levant

Depuis 2015, Laurent Bousquet est le coach manager de l’équipe de Complet du Japon, qui tentera, en août, sur ses terres, de ravir une médaille olympique.

Depuis 2015, année à laquelle Laurent Bousquet a repris les rênes de la sélection japonaise, lui qui avait déjà entraîné des Japonais entre 1991 et 2004, il en a fait son objectif majeur.

Mais la pandémie est passée par là et a compliqué la situation.

« La préparation a été compliquée comme pour tout le monde. Je passe la plupart de mon temps à faire des plans et des programmes et à les modifier suite aux nouvelles conditions, aux nouvelles restrictions aux nouvelles annonces. On reste motivés et concentrés sur les Jeux et on s’adapte » expliquait avec sagesse Laurent Bousquet qui n’a, de fait, pas eu l’occasion de réunir sur une compétition, cavaliers et staff, pour créer une cohésion d’équipe. « Habituellement, je navigue entre les pays de ces différents cavaliers. J’essaie de trouver des compétitions où tout le monde peut se regrouper. Cela n’a pas été possible, puisque les cavaliers en Angleterre ne peuvent pas sortir. Néanmoins, quelques compétitions en Hollande ou en Allemagne ont permis dernièrement aux cavaliers basés en France et en Allemagne d’être ensemble, et ça, c’est important ».

Double médaillée aux Jeux asiatiques et 4e par équipe aux Jeux Équestres mondiaux de 2018 à Tryon, l’équipe Japonaise peut rivaliser avec les meilleurs.

« Depuis 5 ans maintenant, on bosse bien, les cavaliers et les chevaux ont progressé. On a une équipe qui est sérieuse et solide, on va tenter de faire le mieux possible ».

Et les conditions climatiques qu’ils connaissent parfaitement pourraient être un atout.

« On a eu, il y a deux ans, un Test Event qui nous a permis, de tester grandeur nature et en conditions réelles. Ce n’est pas une surprise ce climat pour les Japonais. Ils sont chez eux. Ils connaissent Tokyo au mois d’août. Ils savent comment le gérer. En ce qui nous concerne, il n’y a pas de préparation spécifique comme certaines équipes ont pu le faire avec des entraînements en chambre chaude. Je pense que les cavaliers savent gérer. Ils doivent être dans une bonne condition physique. Il faudra gérer la chaleur, les temps de repos dans des zones fraîches » analysait l’entraîneur avant de reprendre « Ce qui fera la différence, c’est la qualité de l’équitation des cavaliers comme d’habitude, évidemment et le niveau de préparation des chevaux. Ceux qui vont fournir un gros effort, ce sont les chevaux. Ils vont galoper sur un cross pendant 8 minutes dans des conditions pénibles. Ils devront être affûtés. La préparation physique sera d’ailleurs un des critères de sélection » terminait Laurent Bousquet. 

S. P.

15/07/2021

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