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Filière équine : pas si mal

C’est du moins ce qui ressort des assises de la filière équine qui viennent de se tenir à Angers. L’Ifce a ouvert les débats en commentant les chiffres obtenus à partir son observatoire économique et social. La journée s’est terminée avec le témoignage de jeunes startupers très branchés « data ».





Pascale Heydemann, responsable de l’Observatoire économique et social du cheval de l’IFCE (Institut français du cheval et de l’équitation) a présenté les derniers chiffres de la filière équine, en ouverture des Assises 2017, à Angers. Les tendances sont baissières mais un frémissement vers la hausse est remarqué depuis 2017. Voilà, en vrac, ce qu’on peut en retenir.





Les cavaliers





En 2012, ils étaient 700 000 cavaliers et cavalières, contre moins de 650 000 l’an dernier. Cela représente une baisse de 3 % des effectifs. Ce sont plutôt les jeunes cavaliers qui ont le plus déserté les centres équestres, d’après Pascale Heydemann. Avec 85 000 cavaliers juniors enregistrés en moins, entre 2012 et 2017. En revanche, les « femmes seniors » ont retrouvé le chemin des écuries avec plus de 25 000 nouvelles cavalières dans cette catégorie d’âge.





Les activités équestres





Si le nombre de cavaliers diminue, ils sont plus nombreux à sortir en compétition. « Un cavalier sur quatre », soit une hausse de 23 % entre 2010 et 2016. Le CSO est toujours la première activité équestre mais elle est loin d’être la seule. La tendance est à la diversification : « plus d’une vingtaine ». Celles qui émergent sont le pony games, l’equi-fun et le horse-ball. Ce sont principalement des activités de maniabilité à cheval.





Les motifs d’achats d’un cheval





Parmi les motifs d’achats de chevaux, « les activités de promenades ont reculé et ne concernent plus que deux achats sur dix », précise la responsable de l’Observatoire. En revanche, l’achat de chevaux pour des activités « à pied » a augmenté et représente trois achats sur dix. « Cela concerne l’éthologie ou le travail du cheval à pied ».





Les courses hippiques





Les indicateurs sont dans le rouge depuis 2012, avec la baisse des enjeux PMU. En 2010, plus de dix milliards d’euros avaient été misés contre moins de huit milliards en 2016. « Le recul des paris est le plus fort dans les lieux de paris en dur ». Néanmoins, depuis le premier semestre 2017, les paris dans les points PMU se sont stabilisés et ceux en ligne ont augmenté de 4 %. Le nombre de propriétaires au galop et au trot confondus a légèrement augmenté : 4 600. Mais le nombre de chevaux entraînés a baissé, notamment au galop, avec mille chevaux de moins dans les boxes des entraîneurs entre 2010 et 2016. Cela peut s’expliquer par la hausse des écuries de groupes qui rassemblent plusieurs propriétaires pour moins de chevaux.


25/10/2017

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