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Edito : Equita dix ans après... Bulle d’optimisme ?

En 2012 nous écrivions dans notre rubrique « Pause café » d’Equita Lyon : « La crise, la morosité ambiante, le soir qui tombe à dix-sept heures, nos chevaux qui ne se vendent pas... » Qui se souvient de 2012 ? Nous pourrions faire le même constat aujourd’hui : la guerre en Ukraine, l’inflation, la crise énergétique... Sauf qu’Equita Lyon semble avoir échappé au pessimisme qui pourrait être de mise.

La foule était au rendez-vous, venue de France, d’Europe, mais également des Etats-Unis et de Chine. Le commerce a été intense, l’optimisme réel aux stands des acteurs et fournisseurs de la filière. Les entreprises ont tenu le choc : face aux pénuries de certains produits elles se sont adaptées, et beaucoup ont été inventives pour éviter de faire payer au consommateur final des augmentations pléthoriques. Recherche de nouveaux fournisseurs, baisse de leurs marges, réorganisation du travail, évolution des pratiques, dynamisation des équipes commerciales, recherche de nouveaux clients, ouverture à l’international. Et cela paie. Les carnets de commande sont pleins (ou presque), l’optimisme semble général. Est-ce un effet rebond de l’immobilisme forcé dû à la pandémie 2020-2021 ? L’appel d’air créé par les futurs JO 2024 ? Equita Lyon fut chaud chaud, au-delà de l’été indien. Le salon d’Angers, qui quinze jours plus tard ouvrait ses portes, a battu son record de participation.

C. Robert

18/11/2022

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