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Boves : près de 50 % des chevaux vendus à l’amiable

Le centre équestre de Boves accueillait dimanche 2 mars une vente amiable de chevaux âgés de 2 à 6 ans. Treize des 29 chevaux présentés ont été vendus pour des prix attractifs oscillant entre 4 000 et 12 000 €. « Nous espérons passer le cap Photo 1 sur 2
des 50 % de chevaux vendus dans les semaines à venir, car beaucoup de vendeurs sont repartis avec des contacts » affirme ravi Thierry Morlière, l’un des principaux acteurs de cette vente organisée bénévolement par les membres de l’AECCP.

Trois cents personnes étaient venus par curiosité ou pour acheter, à l’instar du marchand-cavalier Jean-François Decayeux. Lui jeta son dévolu sur la dernière de la journée, Prunelle d’Epic, une Kannan appartenant à Jean-Paul Decamp, marchand installé au Bosquel, à quelques kilomètres de Boves. Il l’essaya directement après la vente sur la carrière en ehors. Le marché fut conclu dix minutes plus tard. « L’organisation est très bien, précise Jean-François. Il y avait de la qualité pour des prix tout à fait corrects. »

Cette organisation a tourné parfaitement grâce à Mathieu Defrance, qui s’occupait de l’ordre du passage des chevaux, Olivier Jouanneteau, ses deux cavaliers et Pierre Mathieu qui, chambrière à la main, faisaient sauter les chevaux, pendant que le duo Thierry Morlière - Véronique Lecocq présentaient les jeunes chevaux sur fond de jingle et musique entraînante.

Du côté des origines, il y avait la souche d’Hym d’Isigny avec Quidam d’Isigny par Flipper d’Elle et Belle d’Isigny (la sœur de la mère d’Hym). Il y avait aussi un fils d’Eden du Rozel (Papillon Rouge), Quivive d’Hammer, par Fétiche du Pas. Sans oublier le réputé Elevage de Beauval, qui présentait la 6e du dernier championnat de France, Qualypso de Beauval (Keops de Vinnebus).

« Cela demande beaucoup de travail d’organiser une telle vente, raconte Thierry Morlière, qui reste néanmoins motivé pour recommencer. Pendant trois jours au mois de novembre, nous avons sélectionné 30 chevaux sur une centaine présentés. Ensuite, place à l’organisation même avec par exemple des centaines de coups de téléphone. Nous avons travaillé dessus pendant un bon mois. Je trouve ce genre de vente très bien car nous avons su garder la transparence au niveau des prix et les éleveurs et acheteurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels, ont su s’y retrouver. »

Sur place, un traiteur a servi, comme dans les grandes ventes, une centaine de repas.

Jennifer Delaunay

15/03/2008

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