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Bordeaux: l'année de la femme?

  • (photo Christophe Bricot)
    (photo Christophe Bricot)
Alors que le Grand Prix Coupe du monde Longines FEI de Zurich vient d’être remporté dimanche dernier par une jeune femme, relativement inconnue, la Suédoise Stephanie Holmen (27 ans), l’étape bordelaise, qui se courra samedi à partir de 20H30, restera-t-elle encore la chasse gardée des hommes? Bordeaux demeure en effet, avec les Jeux olympiques, la seule épreuve majeure, à ne pas avoir encore été remportée par une femme en 40 ans.

Pourtant, l’ensemble des grandes fédérations nationales recense de 70 à 90% de licenciées féminines. Mais plus on approche du haut niveau international et plus cette proportion a tendance à s’inverser : actuellement 0% de femmes dans le top 10 mondial et 10% dans le top 30 ! Cependant, les femmes ont réussi à plusieurs occasions à s’imposer au plus haut niveau mondial : elles ont été championnes d’Europe (deux fois), Championne du monde (une fois), gagnantes de la Coupe du monde (à 7 reprises en 40 ans dont un triplé de Meredith Michaels-Beerbaum qui a été la seule femme n°1 mondial) et ont, un jour ou l’autre, remporté tous les Grands Prix de la Terre, Aix-la-Chapelle et Calgary compris. Tous sauf… celui de Bordeaux !

 

Pas de cavalière européenne en finale ?

Cela reste la sempiternelle question : le bastion bordelais cédera-t-il cette année face à la poussée féminine ? Cette année, seules cinq femmes, sur quarante qualifiés, sont engagées au Jumping International de Bordeaux. La partie ne va pas être facile pour ces dames. La plus en forme est assurément l’Australienne Edwina Tops-Alexander qui a terminé l’année 2017 sur une victoire (La Corogne) et une deuxième place (Londres) en Coupe du monde. Troisième au classement général de la Ligue Européenne actuellement, elle est la seule cavalière qualifiée pour l’instant pour la finale de l’AccorHotels Arena de Paris Bercy (10 au 15 avril). Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, aucune cavalière européenne n’est qualifiée pour Bercy. Et cela va être très compliqué puisque la première femme de ce classement pointe à la 31ème place : Stephanie Holmen justement, avec les seuls 20 points de sa victoire de Zurich. Et la fédération suédoise n’a pas jugé utile de l’envoyer à Bordeaux, lui préférant Irma Karlsson. Qui pourtant n’a aucune chance d’aller en finale car elle ne compte aucun point.

 

 

 

Pénélope Leprévost le fera-t-elle ?

Le public bordelais aimerait une performance de Pénélope Leprévost. La Normande ne compte que 10 points et n’apparaît qu’à la 49ème place. Autant dire que Bercy, c’est fini, ou presque. A moins d’une grosse performance à Bordeaux (qu’elle soit, par exemple, la première femme de l’histoire à remporter l’épreuve) ; performance qu’elle devra alors aller confirmer à la fin du mois à Göteborg. Pénélope Leprévost est en général très performante à Bordeaux où elle a déjà remporté le Grand Prix Land Rover du dimanche et malgré cette petite baisse de performance conjoncturelle, c’est elle qui, après Edwina Tops-Alexander, a le plus de chance de faire trembler les hommes à Bordeaux samedi (20H30).

 

En attendant ce rendez-vous majeur du week-end, le jumping international et le Salon du cheval de Bordeaux ont ouvert leurs portes ce matin. Sur la piste, des épreuves amateurs, à 16H30, l’ouverture de la carrière aux meilleurs cavaliers du monde pour la warm-up, puis, après l’épreuve réservée aux étalons, (les Bordeaux Young Sires Masters à 19H30), le spectacle donné par la famille Alexis Gruss, l’Art de la piste. Une première journée déjà très riche en émotions.

 

01/02/2018

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