Au chevet de la filière

D’assises nationales (Angers en octobre) en assises régionales (Lamotte Beuvron en novembre), la filière est l’objet de toutes les attentions et d’examen sous toutes ses coutures. L’action la plus remarquable est menée depuis un peu plus d’un an par la sénatrice de Saulieu (21), Anne-Catherine Loisier. Promptement, elle a réagi aux propos tenus par le rapporteur de la loi de finances (lire page 10) en invitant ses collègues parlementaires à Gros Bois pour leur expliquer, expertises du GESCA à l’appui, ce que filière cheval voulait dire. Utile la démarche. Efficace ? L’avenir le dira. Une chose est sûre, Mme Loisier est une « agitatrice » au long cours qui, contrairement à tous ses prédécesseurs ne se contente pas de blabla. Elle ne lâche pas le morceau et sait faire preuve de ténacité et de pédagogie dans son rôle de rassembleuse en chef.


Les courses traversent une forte zone de turbulences. France Galop en est le symptôme. Les moyens mis en œuvre par la société mère pour réduire son déficit sont drastiques. Une légère embellie apparaît toutefois sur le front des enjeux : les parieurs ont retrouvé le goût des paris hippiques. La hausse au premier semestre est de 2.5 %. Pas de turbulences en revanche dans le ciel des ventes de yearlings. A Deauville, les prix se sont envolés. Arquana a enregistré records sur records dont un top price à 500 000 euros pour une fille du célèbre Dabirsim présentée par le haras de Grandcamp.


Allons, tout ne va pas si mal. On pourra le vérifier à Saint Lô cette fin de semaine à l’agrément des étalons et aux ventes Nash.