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Assemblées générales de la FFE et du CNTE

  • De gauche à droite : Jean-Pierre Blache, président du CNTE, Sophie Dubourg, Serge Lecomte, François Albertini, secrétaire général de la FFE, Jean-Luc Auclair, trésorier adjoint de la FFE et Frédéric Bouix, délégué général de la FFE (© FFE/EB)
    De gauche à droite : Jean-Pierre Blache, président du CNTE, Sophie Dubourg, Serge Lecomte, François Albertini, secrétaire général de la FFE, Jean-Luc Auclair, trésorier adjoint de la FFE et Frédéric Bouix, délégué général de la FFE (© FFE/EB)
Les Assemblées générales de la Fédération Française d’Equitation et du Comité national de tourisme équestre (CNTE) se sont tenues jeudi 15 novembre au Parc équestre fédéral à Lamotte-Beuvron (41).            

Toutes les résolutions ont été adoptées à plus de 80% des voix. L'Assemblée générale est l’occasion pour Serge Lecomte, président de la FFE, de dresser un bilan de l’année écoulée. Si le nombre de licences n’a cessé de croître jusqu’en 2012, depuis la tendance s’est inversée. L’année 2018 est marquée par la réforme territoriale, Serge Lecomte, a rappelé l’importance pour tous les acteurs et adhérents de la FFE d’être unis et de coordonner leurs actions dans un objectif commun : retrouver la croissance. « En travaillant ensemble nous serons plus forts et mieux écoutés tant par les pouvoirs publics que les collectivités territoriales et le public », assène-t-il. 

De nombreuses actions ont été mises en oeuvre lors de l’exercice 2017/2018. Concernée par la crise de la filière équine, La FFE suit de manière rapprochée le dossier TVA. Elle a activement participé à la création du Comité de gouvernance de la filière cheval en France qui a vu le jour en février 2018. Désireuses de poursuivre leur développement, la FFE et le CNTE s’attachent à représenter les activités équestres sur les Salons tant « grand public » que spécialisés. Une façon concrète de promouvoir l’engagement des poney-clubs et centres équestres.

Sur le plan international, la fédération conduit de nombreuses missions d’expertise à l’étranger pour promouvoir le modèle français du cheval partagé. Des rapports privilégiés avec la Chine ont été établis depuis quelques années et des rapprochements avec de nombreux pays ont également vu le jour. 

Autre fait marquant, la prise en compte de la diversité des publics s’est traduit par la mise en place d’un service dédié : Cheval et diversité. Son objectif est de coordonner l’action de la fédération, des clubs et des établissements partenaires du monde médical ou socio-éducatif pour favoriser l’accès à l’équitation aux publics les plus sensibles. Afin de les accompagner, la FFE a créé l’adhésion et la licence bleues destinées aux établissements sanitaires et médico-sociaux et à leurs usagers pratiquant l’équitation dans des clubs FFE. 

L’exercice 2017/2018 a été marqué par une belle mise en avant des atouts éducatifs de l’équitation sur poney à travers l’organisation du 1er Congrès poney en janvier dernier à Avignon (84) et la tenue de la 1ère Fête du poney qui a séduit plus de 500 établissement sur tout le territoire.  

La promotion du bien-être animal est au cœur des priorités de la FFE. Une éthologue attachée au service juridique de la Fédération a notamment participé à l’élaboration d’un guide de bonnes pratiques remis à la Direction générale de l’alimentation du ministère de l’Agriculture en avril 2018 qui sera diffusé aux établissements équestres et au grand public en fin d’année. 

La FFE met un point d’honneur à accompagner le développement et la démarche qualité des poney-clubs et centres équestres adhérents. Cette année 1 200 audits ont été réalisés sur le terrain par une équipe de techniciens des activités équestres constituée au printemps 2017. Ils ont permis un temps d’échange avec les dirigeants et d’évoquer les actions collectives de développement, la formation des cavaliers ou les problématiques. Les techniciens de la FFE ont également accompagné les adhérents dans la découverte et l’utilisation des outils FFE.  En cours d’année, la fédération a apporté un nouveau soutien aux établissements adhérents impliqués dans la formation. Fin juillet 2018, un poste de conseiller formation a été créé afin d’épauler au mieux les clubs dans la formation professionnelle.

Concernant le volet sportif, l’année a été riche en résultats malgré quelques déceptions. « Il faut souligner les très bons résultats du concours complet tant chez les Jeunes que chez les Seniors. La voltige a également effectué une année extraordinaire avec le titre mondial de Lambert Leclezio à la clé. Il nous reste cependant des inquiétudes concernant les qualifications olympiques pour le dressage et le saut d’obstacles. Il faut accepter que le haut niveau fonctionne en cycles. Nous devons continuer dans la dynamique mise en place. Je tiens à remercier la Fédération pour les moyens qui nous sont donnés pour la performance sportive. Je salue également l’implication de toutes les équipes qui oeuvrent sur le terrain », déclare Sophie Dubourg, directrice technique nationale.

Inscrite dans l’air du temps, la FFE a mis en œuvre une commission digitale en janvier 2018. Ses travaux portent prioritairement sur l’outil « Club 3.0 », qui permettra une communication directe du club vers les cavaliers.

Parallèlement à l’accompagnement des clubs, la FFE tient à soutenir ses organes déconcentrés. Les séminaires des présidents de Comités régionaux d’équitation (CRE), Comités régionaux de tourisme équestre (CRTE) et Comités départementaux d’équitation (CDE) organisés à Lamotte-Beuvron (41) sont apparus comme essentiels en cette année de réforme territoriale. 

Afin de favoriser la pratique, la FFE a mis en place une nouvelle offre de licences : la licence verte destinée aux pratiquants occasionnels qui rencontre un beau succès. Un nombre de 2 594 licences a été enregistré un mois après son lancement.

Malgré une conjoncture difficile, la FFE reste le premier employeur sportif privé de France. Elle s’attache à animer une dynamique collective autour d’un projet fédérateur qui implique l’ensemble des acteurs de l’équitation. La recherche de nouvelles sources de financement est essentielle et en ce sens, le Parc équestre fédéral joue un rôle essentiel en tant qu’outil de développement.  « La concurrence est rude face à nos activités équestres et le pouvoir d’achat a diminué. Grâce à un effort collectif nous pourrons retrouver la croissance dans nos structures équestres », conclut Serge Lecomte. 

Accédez à la vidéo du rapport moral : ICI

16/11/2018

Actualités régionales