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Anglo Normand : c’est fait

  • Fernand Leredde et Philippe Martin au NHS de St Lô
    Fernand Leredde et Philippe Martin au NHS de St Lô
« Un aboutissement de 20 ans ». Fernand Leredde et Philippe Martin ont gagné leur combat. Un combat engagé au nom de la liberté de choisir son stud-book en 1996 lorsque le patron des Rouges a déposé la marque « Cheval de sport anglo normand ». Une marque sélective, précise-t-il, et non une marque générique comme est celle du SF.

« Un aboutissement de 20 ans ». Fernand Leredde et Philippe Martin ont gagné leur combat. Un combat engagé au nom de la liberté de choisir son stud-book en 1996 lorsque le patron des Rouges a déposé la marque « Cheval de sport anglo normand ». Une marque sélective, précise-t-il, et non une marque générique comme est celle du SF. L’agrément est arrivé le 1er août en pleine déprime existentielle après l’annonce des chiffres catastrophiques de l’économie française pilotée par une gauche déboussolée...


Le dossier était « chaud-bouillant » ces derniers temps et a occasionné quelques polémiques épistolaires dont on se souviendra. Le ministère de l’Agriculture a tranché en accordant sa bénédiction au projet revu et corrigé de Philippe Martin. Le temps de la controverse est terminé. Celui de la construction commence et le chantier n’est pas mince. « Rien ne nous a été épargné, commente Philippe Martin mais nous étions sûrs de gagner puisque c’est le droit européen qui s’applique. Chaque éleveur a le droit de choisir librement le stud-book dans lequel il veut inscrire ses poulains, dans le respect du programme d’élevage spécifique. C’est ce que nous avons obtenu. »


Concrètement, comment va fonctionner ce stud-book ? « C’est à l’étude, explique le promoteur. La gestion sera confiée soit à un prestataire, soit à l’IFCE. Il nous faut un imprimeur pour éditer les livrets. Les poulains peuvent être inscrits dès maintenant à titre initial et dès l’an prochain pour les naissances 2015. Pour que les chevaux soient inscriptibles au CSAN, ils doivent être exempts de sang étranger à quatre générations quel que soit leur lieu de naissance. Cette ouverture est une grande opportunité pour notre élevage. Il n’y a ni triomphalisme ni esprit de revanche de notre part. Dès lors qu’on a des convictions et un projet sérieux, il ne faut pas désespérer » affirme celui qui vient de faire reculer l’administration dans la vente des étalons HN.


21/08/2014

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