Conjoncture de la filière Equine-Elevage : production globalement stable

Naissances stables en 2018 (©ER)

Après l’embellie connue en 2017, les naissances d’équidés étaient globalement stables en 2018 avec des disparités entre les types d’équidés. En début d’année 2019, les naissances étaient globalement en baisse. Cette tendance ne se confirme pas à mi-août 2019. En effet, tous types confondus, la production est stable. Côte course, la tendance à la baisse début d’année s’atténue. La baisse des naissances des chevaux et poneys de sport, et autres équidés de selle s’est atténuée. A l’opposé, la reprise de la production observée début 2019 se poursuit en chevaux de races de territoire ainsi qu’en chevaux de trait et ânes.  

Les données enregistrées à mi-août 2019 montrent une très légère hausse toutes races confondues (+0,3 %). Cependant les évolutions sont différentes selon les types de productions.  

Chevaux de course-galop : en hausse 

La production de chevaux de course au galop a connu une hausse de 2014 à 2018 et particulièrement en 2015 et 2016 aussi bien en race Pur sang qu’en AQPS. Cette tendance se poursuit début 2019 avec une légère augmentation à mi-aout (+1 %). L’AQPS est stable (-0 %, soit -2 naissances) et le Pur sang progresse légèrement (+1 %, soit +33 naissances).  

Chevaux de course-trot : en baisse 

L’élevage de Trotteur français est régi par des réglementations particulières de mise à la reproduction des juments visant à limiter la production. De 2014 à 2018, les trotteurs ont enregistré une baisse du nombre de naissances (de -0,6 % en 2015 à -5 % en 2018) en lien avec cette réglementation mais aussi une conjoncture difficile.  

Les premières tendances de l’année 2019 montrent une baisse modérée de la production (-1 %).  

Chevaux de sport* : légère baisse 

La production de chevaux de sport a connu trois années de reprise entre 2015 et 2018. Le début d’année 2019 montrait une diminution des naissances de 5 %. A la mi-août 2019, cette baisse s’est atténuée (-1 %).  

Les naissances en Selle français enregistrent une légère baisse de 1 % qui ne devrait pas se poursuivre car l’effectif des juments saillies était en augmentation en 2018. La baisse de production est, en revanche, plus marquée pour la race Anglo-Arabe (-14 %). Les naissances en race Arabe restent stables par rapport à la même période 2018. En revanche, les Demi-sang Arabes sont en hausse de 9 % avec 46 naissances en plus.  

* Ce groupe inclut toutes les races de chevaux membres de la société mère SHF sauf le PRE, non géré par l’Ifce-SIRE.  

Poneys de sport** : en baisse 

La production de poneys de sport a connu une baisse de 2012 à 2015. La reprise amorcée en 2016 et 2017 (+1 % en 2016, +2 % en 2017) s’est fortement accentuée en 2018 (+15 %), notamment du fait de l’augmentation des Welsh et Connemara Part-bred. A la mi-août 2019, les naissances enregistrent une baisse de 2 % par rapport à la même période de 2018.  

Le Poney français de selle, race qui enregistre le plus de naissances sur cette période, a une production stable par rapport à 2018. En revanche, la production de Shetland, 2e race en nombre de naissances, est en baisse de 6 %, de même que les Welsh. Les naissances de Connemara (3e race en nombre de naissances) sont en augmentation de 9 %.  

** Ce groupe inclut toutes les races de poneys membres de la Fédération des Poneys et Petits Chevaux de France, et donc de la société mère SHF.  

(Source IFCE) 

19/12/2019