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Femmes de cheval : Magda Pommier : de l’éthologie à l’interview

  • Avec Sophie Nauleau (« J’attends un poulain »)
    Avec Sophie Nauleau (« J’attends un poulain »)
« Fabulhorse » à Equita, personne n’a pu ne pas remarquer ce plateau télé d’une immaculée blancheur installé à l’entrée, sous le dôme de la place des Lumières. La blonde et souriante Magdaléna Pommier y interviewait sous l’œil d’une caméra fixe diverses personnalités soit des marques soit du monde du cheval. Des entretiens

« Fabulhorse » à Equita, personne n’a pu ne pas remarquer ce plateau télé d’une immaculée blancheur installé à l’entrée, sous le dôme de la place des Lumières. La blonde et souriante Magdaléna Pommier y interviewait sous l’œil d’une caméra fixe diverses personnalités soit des marques soit du monde du cheval. Des entretiens diffusés sur la chaîne Youtube de Fabulhorse et repris par différents supports intéressés. Qui est cette « intervieweuse de salon » très pro et très spontanée dans la conduite du tête-à-tête et pourquoi Fabulhorse ? Voici son histoire.


« Je suis cavalière de dressage et je pratique l’équitation éthologique. J’ai été une des première, en 2000, à faire la formation du Haras de la Cense. C’était quelque chose de très nouveau cette équitation éthologique. Je suis très vite partie à la racine de cet enseignement au Montana où j’ai eu vraiment la chance de travailler avec les fondateurs de ce mouvement qui s’appelle Horsemanship aux Etats-Unis. J’ai donc travaillé avec le mentor de Pat Parelli, Ronnie Willis et Rey Hunt. Ce sont des gens qui ont suivi l’enseignement de Tom et Bill Dorance, deux vieux cow-boys qui en avaient marre de « casser » les chevaux, pour un peu résumer la chose. Le mot en anglais pour débourrage à l’époque c’était « breaking-in » qui littéralement signifie « casser le cheval ». Ils ont trouvé un autre mot, « starting » qui signifie commencement et à partir de là ont mis en place une méthode et un style pour ceux qui veulent travailler avec les chevaux. Ce sont eux le « noyau dur » de l’éthologie. Ce mouvement préconisait que, pour travailler à cheval, il était plus intelligent de s’en faire un partenaire plutôt que de passer son temps à le contraindre et le soumettre. J’ai vraiment appris mon métier au Montana avec les cow-boys. Je suis venue à la Cense en rentrant des USA et là j’ai collaboré avec l’Australien Andy Booth ».


Cette passion pour le cheval, ça remonte à quand ?


« Depuis toute petite, une histoire toute bête, mes parents avaient une maison de vacances dans le Sud de la France, nos voisins avaient des chevaux, j’avais 2 ans, ma sœur en avait 5, on est partis chez les voisins, on a posé ma sœur sur le cheval, elle a pleuré pour descendre et moi j’ai pleuré pour ne pas descendre, et puis ça a commencé comme ça ».


Tu en as fait ton métier ?


« Oui, j’ai eu vraiment la chance de ne jamais m’être posé la question de ce que j’allais faire plus tard. Il y a eu des hauts et des bas mais j’ai toujours été une énorme passionnée de ce que je faisais. J’ai roulé ma bosse. Le challenge, c’était que cette toute nouvelle culture, il fallait l’intégrer à la culture française. Pendant 10 ans je me suis mise en immersion dans cette culture française très très riche faite de technique et d’une forte empreinte militaire en me spécialisant dans le dressage. A partir de là, j’ai cherché la synthèse et voir ce que je pouvais apporter avec ce que j’avais appris des cow-boys, des chuchoteurs comme on dit. J’ai passé mon monitorat donc j’ai fait par la force des choses de l’obstacle, j’ai beaucoup de chevaux d’obstacles à rééduquer, c’est quelque chose que j’adore faire, j’aime sauter, mais la vie a fait que j’ai toujours été plus axée sur des chevaux de dressage et je me suis passionnée pour le coup pour le dressage ».


Ta rencontre avec Didier et Fabulhorse ?


« Il y a presque 10 ans maintenant, une propriétaire m’avait confié un très beau cheval de dressage que j’avais trouvé en Allemagne. Elle a sollicité peu de temps après un partenariat de sponsoring avec Didier du « Paturon » qui a accepté. Au bout d’un certain temps, la propriétaire s’est séparée du cheval mais j’ai gardé le contact avec Didier et je suis heureuse de lui donner un coup de main pour promouvoir « Le Paturon » et passer du temps avec cette super équipe. Depuis le début je l’aide à animer le plateau de Fabulhorse qui est un plateau « télé » où cela nous permet de promouvoir des marques, notamment des marques qu’il revend sur sa plate-forme Le Paturon mais pas que, il y a aussi des passionnés du cheval, on a envie de connaître un peu la vie des cavaliers, on a envie de connaître leur quotidien, ce qui les anime au plus profond d’eux, on peut aussi présenter des produits, c’est vraiment tous horizons et très plaisant à faire ».


E. R.


Fabulhorse est une appli d’aide à la gestion d’une écurie au quotidien développée par la Lorrain Didier Lemaire, patron de la sellerie en ligne Le Paturon. Il a imaginé cette forme de stand en plateau télé pour inviter des gens à parler des marques qu’il distribue mais pas seulement. On y a vu entre autres les écrivains Sophie Nauleau et Adeline Wirth, le sculpteur-rêveur Frédéric Jager dont les œuvres sont exposées chaque année dans l’espace VIP d’Equita, Francis Clément fondateur de la Sté Toubin&Clément, Kevin Staut, Jacques Bonnet, Christian Baillet, Guillaune Canet, Dr Peyo l’étalon qui apaise et détecte certaines maladies et son protecteur Hassen Bouchakour le fondateur de l’association « les sabots du cœur ». Anne de Sainte Marie y a déclaré sa candidature à la présidence de la FFE. Fabuleux, Fabulhorse…

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