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Amanti Müller conquiert la Mongolie

  • Le podium
    Le podium
Un an après sa victoire au Festival Equestre de Weifang, l’as français de la discipline Amanti Müller était de retour le week-end dernier en Chine pour participer à un évènement inédit : le TREC international 2019. Où l’on découvre l’engouement des Chinois pour cette discipline.

Depuis quelques années, la Chine tend à se développer dans la discipline du TREC. Formations, organisations de compétition, participations aux événements internationaux, enseignement, rien n’est laissé au hasard pour se perfectionner et étendre la discipline au sein du pays. Depuis 2 ans, un festival international de la culture équestre était organisé et accueillait de nombreuses disciplines, dont le TREC. Cette année le gouvernement chinois a voulu innover et mettre en avant cette discipline montante en organisant un événement inédit qui lui serait entièrement dédié : le TREC International de Chine.

Le 25 octobre 2019, invités par l’Institut Chinois de la Culture Equestre, du Sport et du Tourisme, 12 des meilleurs cavaliers internationaux, provenant de 9 nations différentes ont donc atterri à Pékin et ont pris la route vers Datanzhen, où se tenait la compétition. Parmi eux, le Français Amanti Müller avait été choisi pour représenter son pays, grâce à sa victoire de l’édition précédente, à Weifang.

L’événement était organisé à China Horse Town, un parc d’attraction destiné exclusivement au monde du cheval. La compétition, organisée par la ville de Datanzhen, était soutenue par de nombreux organismes territoriaux, par la Fédération équestre internationale de tourisme équestre (FITE) ainsi que par l’Institut Chinois de la Culture Equestre, du Sport et du Tourisme. Cet évènement était relayé par de nombreux médias à travers le pays. De nombreux adjoints et présidents de comtés avaient fait le déplacement pour l’occasion, ainsi que de nombreux directeurs de centres équestres présents pour en apprendre un peu plus sur la discipline.

Durant la compétition, 3 niveaux d’épreuves avaient été organisés : une catégorie internationale, une locale ainsi qu’une catégorie jeunes cavaliers. Les douze internationaux ont eu à tirer leur cheval au sort la veille du départ des épreuves et n’ont eu qu’une après-midi pour apprendre à les connaître. Amanti Müller a eu le plaisir de retrouver sa monture de l’année précédente, de son nom « Yongjiu », ou plus communément appelé « Super Black ». Véritable petit cheval mongol, Super Black vit tout au long de l’année dans les steppes avec ses congénères et n’a jamais été entraîné spécifiquement pour le TREC. Tous les cavaliers ont donc dû user de leur imagination et faire appel à toute leur technique pour assurer leurs points pendant chacun des différents tests.

Pour Amanti Müller, c’est le parcours d’orientation et de régularité (POR) dont il gardera le meilleur souvenir : « Faire du cheval en Mongolie, c’est le rêve de tous les cavaliers. Ce week-end, j’ai eu le privilège de le réaliser en pratiquant la discipline que j’adore. Mon meilleur souvenir de cette aventure est certainement le POR à travers les steppes mongoles. Seul avec mon cheval, au milieu de nulle part, avec des paysages à couper le souffle. Je suis même passé au milieu d’un troupeau de chevaux en liberté. C’était extraordinaire ! »

A l’issue du week-end, une remise des prix somptueuse est venue clôturer la compétition. Pour la seconde année consécutive, le Français Amanti Müller est monté sur la première marche du podium, sous les applaudissements enthousiastes du public. « Seul représentant de la France, je suis très fier de remporter la première place. Les conditions n’étaient pourtant pas simples : nous avons fait la connaissance de nos chevaux seulement la veille et les cartes utilisées pour le parcours d’orientation n’avaient absolument rien à voir avec celles auxquelles nous sommes habitués ». Derrière lui, Elaine Dolan Crowley pour l’Irlande a obtenu la 2nde place, suivie par la Britannique Kate Gillam, et l’Irlandaise Mairead Nimhuimhneachain, toutes deux 3ème ex-aequo.

La compétition s’est terminée dans une ambiance chaleureuse, à l’image du week-end. « Je suis ravi de constater que l’esprit TREC est le même à l’autre bout du monde. La convivialité de cette discipline n’a pas de frontière ! »

Avec l’organisation d’événements de cette ampleur, la Chine affirme son ambition de faire du TREC la discipline équestre numéro 1 dans le pays.

05/11/2019

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