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Etalons St Lô : Pierre Fardin, l’héritier

  • Yannick Fardin, son épouse et son fils Pierre qui va poursuivre l’élevage du Rouet
    Yannick Fardin, son épouse et son fils Pierre qui va poursuivre l’élevage du Rouet
Tres ému, le jeune Pierre Fardin, digne successeur du Rouet, lors de la remise du trophée qui consacrait Baloubet « cheval des 60 ans du SF ».





« Déjà je respecte beaucoup d’avoir la chance de profiter aujourd’hui de la notoriété de Baloubet et tous les autres chevaux qu’a démarré mon arrière-grand-père Louis Fardin.


J’ai toujours été passionné d’élevage et maintenant je me greffe un peu plus à mes parents pour assurer une orientation sportive à notre activité d’élevage. On fait désormais du début à la fin du cycle, c’est-à-dire qu’on a un centre d’insémination et on valorise les chevaux en concours hippiques jusqu’à 7 ans avec notre cavalier Christophe Lemoine et plus si besoin pour une éventuelle commercialisation ».


Et toujours avec les souches du grand-père ?


« Exactement. Mon père a beaucoup développé l’élevage, et puis on continue en utilisant toujours les deux souches qu’avait utilisées mon grand-père, c’est-à-dire la souche de Baloubet du Rouet et la souche de Qatoubet, Kaloubet. L’objectif en créant cette écurie de concours c’est de garder nos meilleures femelles pour pouvoir faire des transferts d’embryons et de continuer d’améliorer la génétique en les commercialisant à la fin ».


L’élevage du Rouet aujourd’hui c’est combien de poulinières ?


« Aujourd’hui on fait saillir 30 poulinières et donc on a aussi des prestations pour d’éventuels clients en matière de pension ou d’élevage hors sol ».


Donc c’est toi qui vas assurer la pérennité ?


« C’est moi en parallèle avec mon père. C’est vrai que depuis que je suis revenu on travaille ensemble et ça se passe bien. J’ai la chance d’avoir un père qui me fait énormément confiance et ça j’en suis très reconnaissant ».


Et ton parcours c’est quoi ?


« Moi j’ai un BTS de gestion d’entreprises. Je suis parti en Angleterre pour apprendre l’anglais et développer les contacts, et donc là après l’hiver prochain je souhaite aussi repartir dans un autre pays pour continuer d’évoluer et de développer les contacts ».


Et comment ça se passe aujourd’hui avec cette notoriété de Baloubet ?


« On a beaucoup de demandes, en plus on a la chance d’avoir un étalon qui commence à devenir assez renommé malgré son jeune âge, qui fait quand même beaucoup de bruit à l’étranger comme en France. C’est Dollar du Rouet, un Chacco Blue, Caprice avec la propre sœur de Baloubet ».


07/03/2019

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