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Rabat : « My name is George, Emeric George »

  • Emeric George/Chopin des Hayettes (© RBPresse-S. Rispail)
    Emeric George/Chopin des Hayettes (© RBPresse-S. Rispail)
Emeric Georges fait partie de la nouvelle génération de cavaliers français qui écument les 2 et 3* français, excellents cavaliers mais pas forcément avec la cavalerie propre à les propulser aux sommet 5*. A Rabat Emercic semble avoir acquis ce « petit supplément d’âme » ou de foi en lui, qui propulse les cavaliers aux sommets. Mais pas question de s’y croire, cet homme de cheval a les pieds sur terre et la tête bien faite. Sa victoire ? C’est son cheval, et Philippe Guerdat. Ecoutez-le après la Coupe des Nations.

Junior, le cavalier venu de l’Oise, Emeric se battait déjà en équipe de France, 5è aux Championnats d’Europe en 2005 en individuel, 3è par équipe, et 2è par équipe aux Championnats d’Europe d’Athènes. En 2010 c’est la 4è place avec l’équipe de France aux Championnats d’Europe Jeunes Cav’.

À vint-neuf ans, Emeric George, installé à Compiègne, peut compter sur ses deux chevaux de tête, Chopin des Hayettes, Rocker d’Ysieux, mais aussi des jeunes chevaux qu’il forme patiemment.

A Rabat ce grand jeune homme est ému : « Pourquoi autant d’émotions ? Parce que c’est toujours difficile de gagner, c’était le premier Grand Prix 4*, et puis je crois que mon entourage a été un peu contagieux, voilà tout simplement. Pour l’instant ça sourit donc ça fait vraiment plaisir. »

Humble, sincère et reconnaissant : « J’ai souvent tendance à jouer placé, mais Philippe Guerdat c’est un gagneur et lui ce qu’il veut c’est que ses cavaliers gagnent. Je pense qu’il m’a un peu piqué au vif entre les deux manches, il m’a dit de ne pas me réjouir trop vite, qu’il restait encore la moitié du travail à faire et qu’il fallait aller chercher la victoire. J’ai la chance de pouvoir progresser et c’est quand même grâce à lui puisque c’est lui qui valide tous les tickets que j’ai eus, et donc de pouvoir rapporter cette victoire dans un CSIO pour la France ça fait plaisir ».

Le Marocco Royal Tour ? Il en rêvait, mais l’a surtout préparé : « C’était un beau projet, ce projet du Maroc, ça faisait un petit moment que j’avais ça en tête mais je voulais être sûr d’avoir deux chevaux compétitifs pour pouvoir concourir à ce niveau-là puisque maintenant c’est passé à  4*, ce n’est quand même pas rien. Le Grand Prix comme cet après-midi ce n’était pas gratuit non plus, donc il faut des chevaux qui soient prêts et il en faut deux je pense pour pouvoir gérer cette rotation pendant 3 semaines. Il y a de belles conditions, une belle dotation et il y a de bons cavaliers forcément puisque tout ça va de pair, et en terme de condition et de qualité de construction et de parcours, on a un chef de piste de 5*, Uliano Vezzani, donc on se forme aussi à ça, je crois qu’il fait des parcours très exigeants, peut-être pas du niveau 5* mais vraiment pas loin »

15/10/2018

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